Face à la rumeur faisant état de l’organisation cette année de la tenue d’une session unique d’examen à la F aculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi, des responsables étudiants sont montés au créneau pour réclamer l’organisation d’une seconde session. Interrogé, le doyen de la faculté nie l’existence d’un tel projet et apporte des éclaircissements. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent à la Faculté de droit et de sciences politiques (Fadesp) de l’Université d’Abomey-Calavi faisant état de ce que contrairement aux années antérieures, les étudiants de ladite faculté n’auront droit cette année qu’à une seule session d’examen. Pour faire connaître l’information officielle, les autorités de ladite faculté ont sorti des notes de service qui, selon la majorité des étudiants interrogés, prêtent à confusion. Face à cette situation, l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) est montée au créneau le mardi 22 novembre dernier pour exiger « la convocation d’une seconde session et la prise d’une nouvelle note instituant nommément son organisation ». Armel Fangnon et Aristide Setondji-Defodji, respectivement, président du Bureau exécutif national et président du directoire de l’Uneb se livrent une guerre de notes de services sur la question. Ils font allusion à la note de service du doyen de la Fadesp en date du 04 novembre 2011 et instituant le système de composition dans les matières fondamentales en remplacement à la session de rattrapage, au communiqué du 17 novembre 2011 du vice-doyen de la Fadesp relative au report à une date ultérieur des examens oraux prévus pour être démarrés le 18 novembre par les étudiants de la deuxième année de science juridique et la note d’information du 18 novembre 2011 du Secrétaire général de la Fadesp. Cette note de service porte, selon les responsables de l’Uneb, mention de suspension de la session de rattrapage prévue pour se tenir du 24 au 30 novembre et de l’organisation de la deuxième session à l’issue de la délibération des examens de la première session.
Les précisions du doyen de la Fadesp
Rencontré, Barnabé Gbago, doyen de la Fadesp sert une autre version des faits. Pour lui, il n’a, d’abord, jamais été question de session unique dans sa faculté. Ensuite il n’existe pas une guerre de notes de service entre les différentes autorités de la faculté. Enfin, le décanat a déjà sursis à sa reforme controversée. Il sera donc désormais organisé en bonne et due forme la seconde session après les résultats de la première. Selon ses explications, c’est de concert que les autorités, enseignants et étudiants de la faculté ont décidé du « système de composition dans les matières fondamentales ». Dans la pratique, il s’agirait de faire composer tous les étudiants dans leurs matières fondamentales avant même les résultats de la première session. Cette composition fait office de session de rattrapage. Pour la délibération, le jury devrait choisir les meilleures notes que chaque étudiant aura obtenues dans chacune de ces matières fondamentales. « Pour cette année qui tire à sa fin, nous avons débuté très tardivement les cours comparativement au calendrier normal. Cela est dû au fait que nous avons un effectif pléthorique d’étudiants pour un nombre réduit d’enseignants. Ceci étant, la correction des copies et le traitement des résultats met assez de temps », a-t-il expliqué. Pour lui, l’option proposée devrait permettre le traitement à temps du « dossier examen » examens. Ainsi, la faculté pourra-t-elle commencer dans les délais la prochaine rentrée, surtout avec l’adoption du Lmd. Mais après des discussions avec le vice recteur chargé des affaires académiques et professionnelles, les autorités décanales de la Fadesp sont revenues sur l’ancien schéma qui consiste en l’organisation de la seconde session après les résultats de la première.
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