Suspension de primes et indemnités dans les sociétés et offices d’Etat : nouvel accrochage syndicats/gouvernement

«On attend impatiemment à qui le prochain tour», a lâché un colonel des forces armées du Bénin, vendredi dernier devant le siège de la Cour Constitutionnelle, la mine effarée. Avec la suppression des primes, poursuit le colonel, le revenu mensuel des agents concernés est amputé d’au moins 75% du montant. «Yayi ne manque pas de créer événement. Après le bâillonnement des douaniers, c’est chez les travailleurs d’offices et sociétés d’Etat qu’il frappe», fait observer le colonel. Les agents des offices comme ceux des médias d’Etat qui travaillent la nuit et qui n’en trouvent la rémunération conséquente qu’à travers les primes de travaux de nuit, commencent a bouder. Le salaire insignifiant vient d’être rabattu de plus de moitié», déplore le secrétaire général d’un syndicat de la caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Le mécontentement sur la suspension des primes visiblement enflamme tous les regards des gens ciblés. Ils grognent de façon ouverte et menaçante. En effet, depuis la semaine dernière, une décision du Chef de l’Etat vient suspendre les primes et indemnités aux travailleurs des offices et sociétés d’Etat. A cet effet, les centrales syndicales lancent les hostilités ce jour à la bourse du travail.

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