Travaux en commission budgétaire au parlement

Séfou Madina dévoile son projet de budget

(9.121.602.000 FCFA au titre de 2012) Le ministre de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises, Madina Séfou a présenté hier devant la commission budgétaire les grandes lignes de son projet de budget pour l’année 2012. Les crédits ouverts au titre de la gestion 2012 s’élèvent à 9.121.602.000 FCFA contre 7.513.785.000 FCFA en 2011, soit un taux d’accroissement de 21,40%. Pour ce qui concerne le Pip (programme d’investissement public), les crédits inscrits s’élèvent à 5.669.969.000 FCFA pour 2012 contre 4.241.902.000 FCFA en 2011. Les projets inscrits au titre de 2012 sont entre autres, le programme national de développement de la filière ananas, le programme de

viabilisation de zones franches et sites industriels, le projet d’appui au programme cadre intégré pour l’assistance technique liée au commerce, le projet d’appui à l’organisation de la foire de

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l’indépendance, le programme spécial de promotion des Pme/Pmi. Au terme des travaux, le ministre Séfou Madina a évoqué quelques difficultés rencontrées dans l’exécution du budget 2011, notamment le non chargement systématique des quarts de crédits en début de chaque

trimestre, la mobilité des cadres liée aux affectations et aux nominations, le retard observé dans l’obtention des autorisations de marchés relatifs à l’acquisition de véhicules. Des approches de

solutions ont été données aux députés. Selon le ministre du commerce, des préoccupations pertinentes ont été soulevées par les députés dont le développement industriel, la filière ananas, en somme les points d’intérêts. Pour finir, elle s’est dite très satisfaite de la présentation de son projet de budget. Dans la matinée d’hier, les institutions telles que la Haute Cour de Justice a planché avec un projet de budget de plus de 600 millions FCFA pour la gestion 2012 et le CES avec un projet de budget d’environ 1 milliard FCFA pour 2012.

Jean-Michel Abimbola parle des réformes portuaires

Les députés de la commission budgétaire ont reçu hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo le ministre délégué auprès de la présidence de la République de l’économie maritime Jean-Michel Abimbola. Les grandes lignes de son projet de budget pour la gestion 2012 ont été passées au peigne fin. C’est le cas par exemple des réformes portuaires. Jean Michel Abimbola a parlé du Pvi Nouvelle Génération qui selon lui, est une réforme douanière qui concerne en premier lieu son département ministériel. Il a parlé également des réformes du guichet unique au port, de la délocalisation d’enlèvement des conteneurs en transit vers les pays de l’Hinterland. En effet, les camions ne viendront plus dans l’enceinte portuaire pour enlever les conteneurs en transit. En plus, Jean Michel Abimbola a expliqué aux députés la nouvelle procédure et un autre barème tarifaire pour les véhicules d’occasion et d’autres réformes importantes qui devraient rendre le port de Cotonou plus compétitif et dynamique. Pour finir, le ministre dira qu’il s’agira de donner des moyens à l’Etat pour financer le développement du pays. Précisons que le projet de budget pour la gestion 2012 de ce ministère s’élève à environ 3 milliards FCFA dont 2 milliards pour les investissements et 1 milliard FCFA pour le fonctionnement. Au cours de la journée d’hier, sont passés également les ministres de l’agriculture et celui de la santé. Pour la santé, le budget s’élève à 67 milliards FCFA et les grands projets tels que la prise en charge gratuite de certaines maladies, la gratuité de la césarienne, les cas d’urgence des femmes enceintes. A propos du Vih-Sida, le ministre Kindé Gazard a parlé de la continuation de la prévention, la lutte contre la stigmatisation. Un accent particulier sur l’inexistence des spécialités dans nos hôpitaux enfin selon elle, il n’y aura plus de nouveaux chantiers l’année prochaine Il ‘agira plutôt de revoir les anciens chantiers.

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Les députés soulèvent le problème de la consommation de crédits

Plusieurs préoccupations ont été soulevées le jeudi dernier dans chaque secteur par les honorables députés de la commission budgétaire séparée en deux, le premier présidé par l’honorable Grégoire Laourou et le second le député par Chabi Sika. Notamment, le problème de consommation de crédits ainsi que celui de la mobilisation des ressources prévues, afin d’éviter de revoir tous les ans le budget à la baisse. C’est lors du passage de six membres du gouvernement de la refondation qui sont venus défendre leur budget 2012. Il s’agit des ministres du développement Marcel de Souza, du premier ministre Pascal Irené Koukpaki, de l’économie et des finances Mathys Adidjatou, de l’enseignement secondaire et la formation technique et professionnelle Soumanou Djemba, de l’enseignement supérieur François Abiola, des Mines et de l’Energie Jonas Gbian. Par exemple, au cours de la présentation du projet de budget du ministère de l’économie et des finances, le ministre a expliqué que si le budget n’est pas bien consommé, c’est à ce niveau qu’il faut aller chercher les raisons. Mais elle a mis un bémol en reconnaissant que de temps et temps, le Sygfib est fermé pour des raisons de gestion financière. Le président de la commission des finances Grégoire Laourou a expliqué que lors des travaux en commission, le gouvernement a rassuré qu’avec le Pvi, il y a l’espoir de pouvoir améliorer le contenu des ressources pour pouvoir faire face aux dépenses de manière à ce que le budget, même si c’est un acte de prévision, se rapporte pour faire démentir ceux qui pensent à la propagande. Rappelons qu’entre autres, le projet de budget gestion 2012 du ministère de l’enseignement supérieur est d’environ 43 milliards FCFA contre 41 milliards FCFA en 2011, et celui du ministère du développement est estimé à 12,2 milliards contre 7,3 milliards l’année dernière.

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