Le vendredi dernier, s’est tenue à l’Université d’Abomey-Calavi, la célébration de la 24è édition de la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Au cours de cette cérémonie, on a assisté à une discrimination faite aux personnes vivant avec le VIH-SIDA. «Zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès liés au Sida». Tel est le thème de la 24è édition de la journée mondiale de lutte contre le Sida. Ce thème bien qu’il dénonce les discriminations faites aux personnes vivant avec le Vih/Sida n’a pas évité à ces derrières de subir une marginalisation. En effet, le Ministre de la décentralisation représentant, pour la circonstance, son homologue de la santé, a quitté la cérémonie avant que le président du Réseau des personnes vivant avec le Vih-Sida (Réseau des Pvvih) ne prononce son discours. Ces personnes séropositives qui voulaient profiter de cette journée pour faire part de leurs doléances au gouvernement se sont vus privés de cette opportunité gâchée. Pour le président du Réseau des personnes vivant avec le Vih-Sida, son discours n’a plus sa raison d’être car l’autorité gouvernementale qui est à même de prendre leurs plaintes n’était plus là pour l’écouter. Il a souhaité que les beaux discours sur la lutte contre le Sida doivent laisser place à des actions concrètes et qu’une part importante du budget général de l’Etat soit allouée à la lutte. Les personnes vivantes avec le Vih- Sida constituent une solution pour la lutte contre cette pandémie. Bravant toute sorte de moquerie, ces personnes mettent leurs expériences à la disposition des jeunes au cours des campagnes de sensibilisation. Ils devraient être mieux gérés pour une meilleure prise en charge. Nul ne sera de trop pour une lutte efficace contre le Sida. Chacun des acteurs de la lutte contre le sida devraient se mobiliser pour espérer un jour mettre fin à cette pandémie.
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