Le bras de fer engagé depuis la semaine dernière par le front d’action des syndicats ders trois ordres de l’enseignement, s’accentue avec l’entrée dans la danse dès ce jour de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb).
La confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), à l’image des autres syndicats de travailleurs, se lance dans la bataille. Cette décision fait suite à la rencontre statutaire du bureau directeur national (Bdn) tenue à Cotonou le 24 janvier dernier à la bourse du travail. Les enseignants revendiquent un coefficient de revalorisation de 1,25 de l’indice de traitement sur salaire accordé aux travailleurs de l’administration publique les excluant. Selon eux, cet indice est l’un des acquis de l’accord entre centrales syndicales et gouvernement conclu en août 2011 à Cotonou au cours d’une rencontre présidée par le premier ministre en sa qualité de président de la commission paritaire. Dès le début de cette grève, ils avaient été reçus par le premier ministre Pascal Iréné Koukpaki. Mais il semble que cette entrevue n’a rien donné. De sources proches des responsables syndicales, la rencontre avec le ministre n’a été qu’une séance d’information. D’après leurs propos, le premier ministre dit ne pas avoir le pouvoir décisionnel et promet transmettre le message au conseil des ministres. Dans le même temps, des rumeurs selon lesquelles le gouvernement ne serait pas prêt à céder à cette nouvelle grève des enseignants, circulent. Tout porte à croire que le bras de fer est loin d’être terminé.