La confédération des syndicats autonomes (CSA-Bénin) a réuni ses militants le vendredi dernier à la direction générale de la sonacop pour marquer le démarrage d’une nouvelle année syndicale. C’était l’occasion pour le bureau directeur de la confédération de procéder à la présentation de vœux de nouvel an aux militants. Le secrétaire général adjoint de la CSA-Bénin Daniel Ataigba prenant le premier la parole au nom des militants a présenté les vœux de bonheur de paix et de longévité au secrétaire général. Il s’inspire de la situation vécue au 5è congrès de la CSA-Bénin pour adresser ses mots de soutien moral au secrétaire général. « C’est du fond de notre désespoir que nous devons puiser la force de nous élever pour la restauration des valeurs qui ont constitué le fondement de notre démocratie » a déclaré Ataigba. Il ajoute, tournant son regard vers le secrétaire général « je voudrais aussi te dire, quels que puissent être nos ressentiments, nos déceptions nous ne devons cesser de croire en l’avenir ». Dieudonné Lokossou à son tour prononce de vive voix, ses vœux de bonne année aux membres de sa confédération. Il s’est prononcé par ses détracteurs au 5è congrès ordinaire de son organisation. Lokossou a enfin réitéré sa détermination à gérer démocratiquement la CSA-Bénin.
Selon le premier secrétaire général adjoint le mandat de la CSA-Bénin. qui venait de s’achever a été depuis 2006 et plus particulièrement en 2011, le plus éprouvant dans l’histoire de la CSA. Cette situation impose au mouvement syndical béninois, une dynamique de convergence, une mutualisation des forces et une action syndicale ambitieuse et de lutte. Ce qui demande poursuit Ataigba, de définir un nouveau cadre pour l’action syndicale, avec des contraintes, des aspirations, des rapports de forces différents de ce que nous avons connu les années passées.