Exode des délinquants économiques béninois : Accra, le nouvel Eldorado

Accra, la capitale ghanéenne serait très prisée par les « indésirables de Cotonou ». Selon des sources concordantes, plusieurs béninois accusés de détournement  et de crime économique ici y passent des exils dorés, loin de toutes persécutions politico-judiciaires. Depuis la chute du président Gbagbo dans la Côte d’Ivoire voisine, barrons du régime et autres officiels pistés par la Cpi et les organisations de droit de l’homme  résident à Accra. 

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Depuis quelques mois, la légion béninoise a commencé à s’accroître dans cette ville. Un à un, ministre, responsables politiques, directeurs de société ou d’office d’Etat, hommes d’affaires endettés auprès des banques…y ont commencé à s’installer. Tous fuient les arrestations, les poursuites judiciaires. En un mot la honte. Selon certaines indiscrétions, ce pays et surtout cette ville offrent de bonnes conditions d’exil pour ce genre de citoyens.  Selon des sources dignes de foi, plusieurs responsables de structure de placement fuyant ainsi les arrestations ou les vindictes populaires  y passent des exils dorés. Idem pour les prévaricateurs des sociétés d’Etat eu autres. C’est le cas, selon des indiscrétions de Jean Paul Gogan et de son acolyte Zohoungbogbo qui sont tous cités dans le détournement de près de 800 millions à la Sonacop. Un ancien ministre du président Yayi sous menace d’une condamnation par la Haute cour de justice y réside aussi. Un journaliste persécuté y réside sereinement avant une escale à Lomé au Togo. Plusieurs autres sont dans le cas, qui  voulant fuir les arrestations après des détournements de deniers publics se cachent à Accra, le temps que l’affaire soit prescrite pour réapparaître. 

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