Candide Azannai dit halte aux détracteurs du Pvi

 « Les réformes entreprises  au Port Autonome de Cotonou sont nobles. C’est la poursuite des intérêts qui justifie les intoxications qui entourent le (Pvi) ». Invité hier à se prononcer sur l’émission débats actuels de Golfe télévision, Candide Azannai, député à l’assemblée nationale et membre de la majorité présidentielle a affirmé son soutien au Pvi, qui selon lui, est l’une des performances de la refondation. 

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 « Les intoxications qui entourent le Pvi viennent de ceux qui portent des masques et qui derrière, jouent avec les intérêts des populations ». Candide Azannai affirme ainsi son soutien à la mise en œuvre du programme de vérification des importations de nouvelle génération. Invité à se prononcer sur le thème :’’ la refondation à l’épreuve des réformes’’, le président du parti « restaurer l’espoir » pense que le Pvi est une réforme incontournable de développement. Pour lui, le chef de l’Etat doit tenir bon et surtout éviter de se laisser impressionner par la mafia portuaire. Il pense que ce programme n’est pas une invention du régime actuel. Une tentative de mise en œuvre a en effet été amorcée sans succès sous le régime Kérékou. Et comme l’Etat est une continuité, il fallait achever l’œuvre entamée. « Le Pvi est une gestion informatisée de l’entrée des ressources portuaires dans les caisses de l’Etat et il faut l’expérimenter pour percevoir ses effets à long terme. » Il s’étonne qu’après deux mois de mise en œuvre,  ce programme soit sujet de discorde et d’intoxication qui fusent de toute part. Il encourage par ailleurs le président Boni Yayi dans son élan patriotique et dans sa détermination à assainir la plateforme portuaire. « Le gouvernement doit affirmer son autorité et éviter de se laisser distraire. Il est des opérateurs qui apprécient la réforme, mais ceux qui la critiquent sont les fraudeurs qui ne veulent pas que les choses avancent » a-t-il précisé.

Interrogé sur la grève des magistrats, le député déplore l’absence de solidarité au sein du gouvernement. Il pense qu’il y a une banalisation de l’autorité de l’Etat et que le ministre Gbèdo s’est retrouvée seule face aux magistrats qui pourtant ne sont pas dépourvus de tous soupçons d’hommes corrompus. Il précise que la corruption est un phénomène de société qui n’épargne personne et que la doctrine interdit d’ailleurs la grève des magistrats du secteur judiciaire. Quant à la grève des enseignants, l’intervenant pense qu’ils doivent tenir compte des ressources limitées de l’Etat et mettre de l’eau dans leur vin.     

Sur la gestion de l’Assemblée nationale, il pense que le président Nago n’a pas une maitrise des textes et prend des initiatives anti démocratiques. Et pour s’illustrer, il a évoqué le projet d’une retraite parlementaire à l’initiative du président. Un acte qui selon lui est à l’antipode de l’esprit du parlement. 

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