Après un long silence, Victor Topanou ancien ministre de la justice sous le Changement et candidat malheureux des dernières élections présidentielles et législatives de 2011, était l’invité hier de l’émission “Zone franche“ sur une chaîne de télévision privée. Il parle des élections de 2011, des réformes de la Refondation sans oublier la révision de la Constitution.
«Je suis viscéralement opposé à la révision de la Constitution». Ce sont là les propos de Victor Prudent Topanou sur la question de révision de la constitution de décembre 1990. D’après ses dires, tout le monde ignore les articles de la constitution qu’on souhaiterait réviser et il n’y a pas de crise majeure qui nécessite un tel acte. «Je suis d’accord qu’il y a des insuffisances mais aucune d’entre elles ne nous a conduit dans l’impasse », a-t-il argumenté. Un flou est entretenu autour de cette révision constitutionnelle.
Au sujet des réformes engagées par la Refondation notamment le Programme de vérification des importations nouvelle génération, l’ancien Ministre de la Justice pense que l’analyse doit se faire à deux niveaux. Le niveau des principes, où il affirme que les résultats ne sont pas en harmonie avec les réformes et le niveau politique. Si pour lui, il n’y a pas de doute en ce qui concerne la politisation du Pvi-ng, il ne semble pas pour autant s’accorder avec ceux qui pensent que c’est l’élection de 2016 qui est à la base des tentacules. Il propose une évaluation à mi-parcours du pvi. Concernant la réforme sur la grève, Victor Topanou dit qu’il n’est pas nécessaire de restreindre le droit de grève des travailleurs même s’il faut s’entendre sur un certain minimum dans des secteurs vitaux tel que celui de la santé. Il faut juste que le dialogue social soit renoué.
Parlant des dernières élections présidentielles et législatives, l’ex-ministre déplore les conditions de son organisation et rectifie des propos tenus à son endroit dans l’opinion publique. « Je n’ai jamais été le porte-parole de l’opposition mais plutôt le porte-parole des candidats», corrige Topanou. Il dit être venu aux élections d’avril 2011, non pas pour gagner mais pour prendre une date. Loin d’être le porte-parole du candidat de l’Union fait la nation (Un) Adrien Houngbédji, Victor Topanou précise: «Houngbédji ne s’est pas autoproclamé Président mais il a réclamé la victoire » pour clarifier les choses au sujet des rumeurs qui courent selon lesquelles le Président Houngbédji se serait autoproclamé président après les dernières élections présidentielles dans notre pays.
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