Modeste Kérékou, à propos des détracteurs de la refondation

«Casser le thermomètre ne fait pas baisser la fièvre» Après quelques mois de répit, l’ancien ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs refait surface dans l’arène politique. Invité dans la matinée d’hier sur l’émission ‘’débats actuels’’ de golfe télévision, Modeste Kérékou reste plutôt admiratif des réformes en cours qui, selon lui contribuent à sortir le pays de l’ornière.

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«Le chef de l’Etat conserve son élan d’homme de vision, de qualité et de détermination dans sa politique de développement». Modeste Kérékou, ancien ministre et membre de l’union pour la relève(Upr), étale ainsi sur les antennes de golfe télévision, les mérites de la refondation prônée par le président de la république. Du programme de vérification des importations (Pvi) de nouvelle génération à la grève des enseignants, l’invité a passé en revue l’essentiel des faits brûlants de l’actualité.
Pour lui, le Pvi n’est pas une invention du régime actuel. Cette réforme était en gestation sous le président Kérékou et le mérite du gouvernement actuel, c’est de s’en être saisi pour que ce rêve devienne une réalité. Il déplore ainsi les agitations qui entourent une réforme qui n’est qu’à une phase minoritaire de mise en œuvre. Les avantages du Pvi ne seront perceptibles qu’à long terme. Il dit, par ailleurs,  halte aux intoxications et aux manipulations des ennemis du développement. «La plupart des ressources de l’Etat découle des collectes douaniers. Et cette réforme contribue à renflouer les caisses de l’Etat», a-t-il précisé. A son avis, le président de la république est seul habilité à prendre les meilleures décisions sur la base des informations crédibles qu’il est censé détenir.
Taxé de tenir un discours contraire à celui qu’il tenait avant son entrée au gouvernement, celui-ci s’inscrit en faux et conserve ses qualités d’homme de conviction et de loyauté:«J’appartiens certes à la mouvance. Mais à la mouvance critique. Donc je ne saurais avoir la langue de bois dans mes propos». Mais il reconnait néanmoins que les appréciations qu’il avait de la politique du chef de l’Etat sont dues au fait qu’il n’était pas de plein pied aux affaires. Pour lui, c’est lorsqu’on n’est pas confronté aux réalités politiques qu’on a une perception erronée des faits.  
Sur les débrayages  qui paralysent  le secteur éducatif, l’intervenant en appelle à l’esprit patriotique des enseignants qui, selon lui doivent être modérés dans leur revendication face à l’insuffisance des ressources publiques. «Il faut donc reprendre les classes et éviter une année blanche», a-t-il conclu.

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