Vers le repositionnement du cinéma béninois à l’international

Avec le nouveau rapport de partenariat existant, quelques mois déjà, entre la Direction nationale de la cinématographie et les associations des professionnels du secteur, le cinéma béninois est en passe de se faire désormais une place dans les grands rendez-vous du 7ème art sur le plan continental comme à l’international. 

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Le marché du cinéma est très exigent. Les œuvres nationales ne peuvent traverser les frontières du pays que si elles répondent à des normes internationales bien précises en la matière. Le non respect de ces normes a été longtemps un obstacle majeur à la promotion des productions béninoises dans le secteur. Depuis quelques mois, les autorités étatiques en charge du secteur au Bénin et les professionnels responsables ou membres des différentes associations semblent être déterminés à y trouver les solutions appropriés. Ceci, en se mettant avant tout, ensemble et unis comme « un » pour une seule mission : la relance de l’industrie cinématographique béninoise. «L’industrie cinématographique est une famille. Il faut un travail d’équipe pour que le cinéma béninois sorte véritablement de l’ornière. Si ce secteur est en vogue dans d’autres pays, c’est qu’il y a eu un travail collectif» confie Dimitri Fadonougbo pour justifier davantage leur union. Il est le Président de l’Association des vidéastes du Bénin (Avb).

Au sein de cette famille formée au Bénin, se retrouvent la Direction nationale de la cinématographie et six associations. Elles sont, l’Association des cinéastes du Bénin (Acb), l’Association des producteurs de l’audiovisuel et du cinéma au Bénin (Apac), l’Association des professionnels de la télévision (Aptv), l’Association des compagnies de cinéma et de théâtre du Bénin (Acctb), la Confédération nationale des artisans du Bénin (Cnab) et l’Association des vidéastes du Bénin (Avb).

Ensemble, elles pourront désormais faire des productions de bonne qualité et répondant aux normes internationales. Des productions qui peuvent valablement représentées le Bénin à des festivals dans le monde. « L’objectif, c’est que le Bénin soit désormais présent sur les tribunes, sur les scènes internationales du 7ème art. C’est de bousculer ceux qui nous ont devancé pour le moment » ajoute Claude Balogoun, Président de l’Aptv.

Aux dires des responsables de ce regroupement, tous les acteurs de l’industrie cinématographique et audiovisuelle béninoise se retrouvent hebdomadairement depuis quelques mois au sein d’un comité de réflexion et d’action. Un atelier national sur la relance du cinéma béninois serait en cours de préparation par ce comité qui est un creuset fédérateur pour coordonner toutes les actions idoines. Leur première destination visée est la prochaine édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Mais pour de telle ambition, il va falloir, au-delà des efforts au sein de ce rassemblement, l’accompagnement de la diplomatie béninoise,  celui de la population et des médias, à en croire Claude Balogoun, aussi représentant des artistes au Conseil économique et social (Ces).

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L’ensemble des efforts de l’union ajouté à ces soutiens marque le début d’une aventure qui poussera très loin le cinéma béninois à l’échelle internationale. Pourvu que la guerre des intérêts personnels ne vienne détruire la belle et louable initiative et que l’intérêt de la nation prime. La réussite de cette union et la pérennisation de ses activités seront sans doute, des appuis de taille pour l’ensemble des arts et cultures au Bénin. Le Cinéma étant le carrefour et la synthèse de tous les arts et incontestablement un vecteur de la diffusion de la culture, reconnaît le Directeur national de la cinématographie, Dorothée Dognon.

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