Le Prd considère comme juste et fondée la revendication des enseignants

Longtemps accusé d'avoir gardé silence devant le bras de fer qui oppose gouvernement et enseignements, le parti du renouveau démocratique (Prd) est enfin sorti de son mutisme. Dans un communiqué, il invite les deux parties protagonistes à penser à l’avenir des enfants ‘’Le Prd invite le gouvernement et les enseignants à prendre en compte le contexte budgétaire actuel et à trouver une porte de sortie honorable qui permette de sauver l’année scolaire tout en préservant les droits légitimes des travailleurs’’. 

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C’est l’essentiel de ce qu’on peut retenir du communiqué du parti du renouveau démocratique de Me Adrien Houngbédji publié le 13 mars passé. Selon ce parti politique de l’opposition, la revalorisation de la fonction enseignante au Bénin est reconnue comme une nécessité par l’ensemble des acteurs politiques et sociaux de notre pays, depuis de nombreuses années. Ce qui amène les leaders du parti à considérer comme juste et fondée la revendication des enseignants d’autant plus légitime qu’elle survient dans un contexte de vie chère et de baisse drastique du pouvoir d’achat. Pour eux, soutenir le contraire revient à dire qu’il n’existe plus en République du Bénin des avantages de traitements spécifiques à la fonction enseignante. Aussi, déplorent t-ils la mauvaise gestion de la crise par le gouvernement. Selon eux, la mauvaise gestion du gouvernement est caractérisée par des propos va t’en guerre, des intimidations, des menaces, et le jusqu’au-boutisme qui compromettent les chances de succès des négations. A tout ceci s’ajoute la persévérance du gouvernement dans une politique de mauvaise gouvernance qui se traduit par «la multiplication des institutions budgétivores et inutiles comme (le médiateur de la République, le haut commissariat à la gouvernance concertée, le haut commissariat à la solidarité, le haut commissariat au pèlerinage etc.…); l’augmentation des charges de l’Etat à travers le projet de découpage territorial créant 29 préfets et 6 gouverneurs de régions et les dépenses afférentes; l’augmentation du train de vie de l’Etat et le fonctionnement dispendieux des ministres; les réformes économiques mal conçues qui n’ont eu d’effets palpable que la réduction des recettes de l’Etat».

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