Daouda Takpara : «Il n’y a rien qui met en danger le pays»

De la révision de la constitution au Pvi en passant par la campagne cotonnière de cette année, Daouda Takpara a fait, hier sur l’émission « Carte sur table» un tour de l’actualité béninoise.«Si le président souhaite revenir moi je ne serai pas d’accord». Ainsi s’est exprimé hier Daouda Takpara à propos des soupçons qui entourent la révision de la constitution. Invité de l’émission «Carte sur table» d’une radio privée, le député Fcbe et président du groupe parlementaire Unité, solidarité et progrès, a fait savoir que son vœu est de voir le président Boni Yayi sortir «par la grande porte».

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 Le député a aussi souligné qu’il est pour la révision de la constitution maintenant. Car, si on parle de l’opportunité de réviser la loi fondamentale aujourd’hui, «le sujet serait mal posé». «En 2016 nous aurons un autre président. Si lui décide de réviser la constitution, on peut le taxer de vouloir un troisième mandat», a justifié l’invité.

Parlant des innovations, Il regrette que le budget de l’Etat soit autorisé par la Cour au cas où l’assemblée nationale ne l’aurait pas voté. Ensuite il se réjouit de ce qu’on exige à chacun des partis politiques  d’avoir un projet de société et de la possibilité qui est donnée au peuple de faire des propositions de loi. L’institutionnalisation de la Cena et le principe de la rendre permanente est une très bonne chose.

Le Coton et le Pvi

Aucune campagne cotonnière n’a été facile dans notre pays. Le gros problème reste une affaire de gros sou. Le Bénin aurait pu faire ses commandes aux mois de novembre et décembre pour amoindrir le coût des intrants, mais hélas. Il reste, cependant, optimiste quant à cette campagne cotonnière. «la campagne ne sera pas compromise. On s’est toujours tiré d’affaires». 

Concernant le Programme de vérification (Pvi), Daouda Takpara se désole de tout ce qui se passe dans la conduite de cette réforme. Sans être contre les réformes, il plaide pour qu’on fasse «en sorte que la douleur du peuple ne dure pas. Il fustige tout de même le fait qu’on «remet tout à un groupe et qu’on signe un contrat de dix ans avec une société privée pour quelque chose qui vient de commencer».

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