Journée de réflexion, La journée mondiale de la lecture et du Droit d’auteur 2012, c’est aujourd’hui, 23 avril 2012. Au cœur des réflexions de cette édition plusieurs questions. Notamment celles relatives à la contrefaction, à l’usurpation et à la production. Le bien fondé d’une telle journée n’est plus à justifier. Elle vient à point nommé pour lever un coin de voile sur ces différents problèmes qui entravent l’amour des belles lettres.
Les acteurs de la plume et du papier exploreront plusieurs pistes afin de sécuriser leurs écrits et d’accrocher leurs lectorats. A ce niveau, le débat consistera à susciter l’amour de la lecture à un moment où les médias et particulièrement l’Internet, détournent l’attention des jeunes. Amener la jeunesse à s’intéresser à la lecture. Tel est l’un des défis que cette édition tentera de relever. Au Bénin les acteurs se pencheront non seulement sur cette préoccupation, mais aussi sur la contrefaction sous toutes ses formes. La reproduction illicite des œuvres littéraires au Bénin constitue une sérieuse menace pour les maisons d’édition. Par ricochet, elle ne favorise pas l’accès des jeunes talents aux canaux de publication. Il s’agira d’une part pour résoudre cette question, de proposer des moyens pour détecter les multiples réseaux de contrefaction et d’autres part de proposer des idées pour annihiler leurs actions. Autre chose dont il sera question au cours des débats, c’est la fixation des prix des œuvres littéraires à un niveau accessible aux lecteurs à faible revenu. Car dit-on le prix parfois élevé des livres, justifie en partie, le désintéressement des jeunes à la lecture. Cette édition de la journée mondiale de la lecture et du Droit d’Auteur apparaît alors comme une édition pour redonner au livre une place de choix dans un univers de plus en plus sous le charme des supports audiovisuels, des médias et surtout d’Internet.
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