(Dixit Orou Sekou) L’émission ‘’Zone franche’’ de la chaine de télévision privée Canal 3 a reçu hier comme invité Orou Sekou, ingénieur agronome et ancien député à l’Assemblée Nationale. Il s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualités, notamment celui de la crise qui secoue la filière coton et la question de la révision de la constitution.
La filière coton est aujourd’hui malade et il faut agir pour espérer sa guérison même si elle prendra un peu de temps. C’est l’essentiel de ce qu’on peut retenir de l’intervention de Orou Sekou, ingénieur agronome et ancien député à l’Assemblée Nationale sur l’émission zone franche de la chaine de télévision privée Canal 3 hier. Pour lui, la guerre qu’il y a entre l’association inter professionnel du coton (Aic) et le gouvernement est une guerre des chiffres. Cette guerre est selon l’invité, inutile et ne doit normalement pas avoir lieu. Ce conflit tire sa source du fait que les deux parties ont chacune leur méthode de travail et l’une des parties en l’occurrence l’Aic veut s’imposer à l’autre partie avec sa méthode de travail. Aussi, dit-il que c’est l’esprit de la ‘’béninoiserie’’ qui anime chacun des protagonistes constitue encore une autre source de ce combat. ‘’Ils veulent tous deux détenir le monopole des chiffres sur la quantité du coton produit au Bénin’’ a-t-il déclaré. En réalité, à en croire les dires de l’ingénieur agronome, personne au Bénin ne peut évaluer avec exactitude la quantité du coton qui est produit. Et ceci s’explique par le fait que certaines quantités de l’or blanc après sa production sont vendues de manière frauduleuse dans les pays de la sous région. En ce qui concerne les solutions pour que la production du coton soit encore plus rentable, il déclare qu’il n’y aura pas de magie si l’on ne travail pas pour cela. ‘’L’état de déconfiture de la filière est tel qu’il va falloir beaucoup de temps avant que tout ne revienne en ordre’’ a-t-il confié.
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