Mali : la junte piétine, la rébellion avance

Le sort actuel du Mali n’est pas enviable. En moins de deux semaines, ce pays qui comptait parmi les plus solides démocraties sur le  continent est tombé aussi facilement dans la spirale de la violence. 

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Depuis le putsch du capitaine Sanogo, tout va mal dans le pays et surtout sur le front du nord. Alors que lui et ses hommes ont promis de tout faire pour enrayer la force de la rébellion touarègue qui a acquis une plus grande capacité opérationnelle gagne du terrain au nord.

Mais depuis, ce vœu très attendu, la junte semble être préoccupée par autre chose part. Il s’agit de la pression internationale qui lui demande de revenir à la l’ordre constitutionnels. Pendant ce se jouait cette épisode de l’affaire,  les rebelles touarègues du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla). En moins d’une semaine, ces rebelles ont progressé anormalement et détiendrait, selon plusieurs sources tout le nord du Mali. Hier, ils se seraient emparés des villes de Gao et de Tombouctou et lorgneraient Mopti. L’arrivée de Sanogo au pouvoir a semblé donner plus de bouffée ‘oxygène à la rébellion touarègue au lieu de la réprimer. Les hommes de Mohamed Ag Najem qui rêvent de créer un Azawad indépendant, puissamment armés, ont fait reculer l’armée malienne sur tous les fronts. A Bamako, la junte qui rêvait de pacifier le nord, passe tout son temps à dialoguer avec les délégations de la Cedeao et de l’Ua. Et regarde ainsi impuissante l’avancée des rebelles dans le nord.

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