Bénin – «La Constitution est notre loi fondamentale, ce n’est en faveur de personne et les citoyens doivent être mis dans de meilleures conditions pour bien comprendre le contenu. Cette question, je suis surpris, a agité la République car il semble qu’il y a eu un problème d’approche. Je reconnais qu’on ne peut pas examiner un document de ce genre au cours d’une session extraordinaire.
Je partage ce point de vue, moi je ne suis pas comptable de ce que fait le pouvoir législatif, dans le cadre de l’indépendance des institutions de la République. Ce n’est pas moi qui arrête l’ordre du jour autour duquel s’organisent les débats parlementaires» a déclaré le chef de l’Etat lors de la remise officielle du rapport de la commission Gnonlonfoun qui a travaillé depuis plusieurs mois sur la relecture de la loi fondamentale de notre pays. A travers cette explication brève, le chef de l’Etat Boni Yayi rend indirectement responsable, le président de l’Assemblée nationale des soubresauts et remous qui ont été enregistrés après que ce texte de loi a été inscrit à l’ordre du jour de la dernière session extraordinaire à l’Assemblée nationale. En évoquant les problèmes d’approche, le chef de l’Etat se réfère probablement à la procédure qui a conduit à l’échec de la première tentative de révision au parlement. Dans tous les cas, tous les dés ne sont pas encore joués, et le président de l’Assemblée nationale a sans doute d’autres stratégies pour faire aboutir ce projet de révision, surtout que le premier magistrat a parlé aussi d’un dialogue national qui va rassembler toutes les couches sociopolitiques du pays.
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