(La cedeao prend enfin ses responsabilités) La tension sociale monte de plus en plus à Bissau et ce, depuis le coup d’Etat survenu le 12 avril dernier.
Contrairement au cas du Mali où le déploiement de troupes militaires a été source de polémiques et de grandes concessions, les différentes composantes politiques Guinéennes semblent être d'accord pour une assistance militaire extérieure. Autorisé depuis le 26 avril 2012, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’OuestCEDEAO, procédera au déploiement d’un contingent de 629 hommes en Guinée Bissau dans les 48 heures à venir. A ceux-ci, vont s’ajouter 200 soldats sénégalais à qui les autorités sénégalaises ont remis officiellement le drapeau sénégalais le lundi dernier. Certains de ces soldats ont déjà foulé le territoire Guinéen hier et le reste ce jour jeudi, selon des sources militaires sénégalaises. Ce contingent, qui comprend une compagnie du génie détachée de la gendarmerie nationale, un élément de santé et un état-major doit participer à la sécurisation et au processus de transition et contribuer à la mise en œuvre effective de la feuille de route du programme de réforme du secteur de défense et de sécurité, à en croire le chef d’état-major général sénégalais des armées, Abdoulaye Fall. Ensemble, 829 soldats de la mission de la Cedeao, Composée provenant à terme de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Sénégal et du Togo devront faciliter le retrait des 600 militaires angolais chargés ultérieurement de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) avant le coup d’État, d’assister la sécurisation du processus de transition politique et de contribuer au processus de restauration de l’ordre constitutionnel. En attendant, la société civile, composée des associations, du clergé guinéen et des chefs religieux se proposent de jouer la médiation entre les opposants qui ne veulent pas lâcher prise et la mouvance.
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