Disfonctionnement dans la fourniture d’énergie électrique : le Bénin renoue avec les coupures intempestives

(Le chiffre d’affaire des petites entreprises en souffre) Quartier vèdoko précisément en face du Ceg K. védoko. Il sonnait exactement 12h 10minutes ce mardi 22 Mai 2012.

Publicité

C’est l’heure des bonnes affaires chez les photocopieurs des environs. Mais,  il n’y aura pas d’affaires.  Et pour cause, il n’ y a pas d’énergie électrique. Elèves, professeurs et d’autres usagers en besoin de photocopie ou autres services dépendants de l’énergie électrique  devront attendre ou repartir sur leur faim. Les gérants des centres de photocopies assistent de façon impuissante à la scène. Depuis bientôt un mois, c’est ce à quoi nous assistons et ce, tous les jours », se plaint l’un des gérants de centre de photocopie. Non loin, une poissonnerie. Là-bas, la situation est plus délicate à en croire la responsable des lieux. «  Depuis quelques semaines,  il n’y a pas un jour où la Sbee ne nous prive pas d’énergie courant. Et comme vous pouvez le constater, nos produits congelés ne sont plus si frais comme autrefois. Et nos clients viennent, du coup, rarement », a déclaré dame Rosine, responsable d’une poissonnerie.  La situation n’est pas propre au quartier Vèdoko. Les populations d’Agla et de Ste Rita en passant par Fifadji vivent le même calvaire. « Bien que je possède un régulateur, mon poste téléviseur ne s’est plus rallumé depuis le samedi dernier après la coupure », a martelé Noel, un habitant du quartier Ste Rita. «  Mes recettes ont chuté de façon drastique ce mois-ci au point où je ne me sens pas en mesure d’honorer mes taxes vis –à-vis de la mairie et ce malgré le grand nombre de clients qui viennent vers moi mais repartent malheureusement sans service pour défaut d’énergie électrique», a ajouté Gilbert, un gérant de cyber. A ces dysfonctionnement qui se résument en la baisse des chiffres d’affaires des petites et moyennes entreprises et les dommages matériels, les coupures intempestives observées depuis un peu plus d’un mois  présentent un paradoxe. «  La facture de ce mois a augmenté considérablement alors que c’est le mois où j’ai moins travaillé  à cause des coupures quotidiennes», a expliqué Franck, un autre gérant de cyber, habitant d’Agla. «Pourtant nous on nous a dit que des milliards ont été investis pour qu’on n’assiste plus à la situation actuelle liée au courant », a déploré un autre habitant du même quartier. En attendant que les choses reviennent à la normale, le calvaire des petits opérateurs économiques  continue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité