La Cellule des femmes de l’Union des professionnels des medias du Bénin (Cfu) a organisé ce vendredi 27 juillet, à la maison des medias Thomas Megnassan, un atelier de validation du rapport d’une étude qu’elle a commanditée sur «l’évaluation de la place, du rôle des femmes dans les medias au Bénin».
Créée il y a un peu plus d’un an, la Cellule des femmes de l’Union des professionnels des medias du Bénin (Cfu) s’est attribuée entre autres missions, de réunir les femmes des medias dans un creuset d’échanges, d’œuvrer à leur épanouissement et au respect de leurs droits et devoirs, de renforcer les capacités des femmes à défendre leurs intérêts, de promouvoir l’excellence au niveau des professionnelles femmes et rendre visibles et lisibles les prestations des femmes professionnelles des medias à travers le monde. Et c’est pour avoir « un document scientifique » sur la base duquel travailler qu’elle a commandité une étude sur le thème «évaluation de la place, du rôle des femmes dans les medias au Bénin». Financé par le Programme d’appui à la démocratie et l’égalité du genre (Padeg Danida), cette étude vise principalement à faire l’état des lieux de la situation de la femme professionnelle des medias en République du Bénin que ce soit de service public ou du secteur privé. L’atelier de validation du rapport de cette étude a donc été organisé ce vendredi 27 juillet 2012 à l’auditorium de la Maison des medias thomas Megnassan. Après quatre heures d’échanges avec comme modérateur Agapit Maforikan ancien conseiller à la Haac, le rapport a été adopté par acclamation et ce sous réserves des observations des participants à l’atelier. Les quels participants sont les membres de la Cfu et des personnes ressources du monde des medias au Bénin.
Désormais outillée
«Les consultants ont fait un travail scientifique, mais il faut réorganiser le travail et hiérarchiser les informations». Telle est l’appréciation d’Agapit Maforikan. Qui parlant de réorganiser le travail, suggère en premier lieu que soit faite une observation générale sur le statut de la femme au Bénin, puis un état des lieux de la place de la femme dans les medias. «Sous réserve de ces observations, nous pouvons dire que la Cfu dispose désormais d’un document cadre pour entreprendre ses activités et améliorer le statut et la contribution des femmes dans les medias.» Clémentine Lokonon, coordonnatrice de la Cfu constate que «la moisson fut bonne». Selon elle, la Cfu a manifesté le besoin d’une boussole d’un document scientifique qui est désormais disponible. Pour la perfection du document, elle rassure : «un comité de lecture est mis sur pied et aura deux semaines pour faire son travail. Nous vous promettront que le rapport final sortira dans deux semaines.»