Baccalauréat 2012 : les candidats affrontent depuis hier les épreuves écrites

Sur toute l’étendue du territoire national a officiellement démarré et cela, depuis hier lundi 9 juillet, la composition des épreuves écrites de l’examen du baccalauréat, session unique de juillet 2012.

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Il est exactement 8 heures ce lundi au collège d’enseignement général 1 d’Abomey-Calavi, la sirène vient de retentir. Les candidats tous à l’heure, sont déjà installés. La délégation ministérielle conduite par le secrétaire général du ministère accompagnée des autorités préfectorales et municipales lance les hostilités pour le millier de candidats composant dans ce centre. Le français, c’est l’épreuve qui donne le top de l’examen pour l’obtention du premier diplôme universitaire. Aux dires du chef-centre, la directrice Ami-Touré Rékiatou épouse Tiando, les choses se déroulent bien. Seulement «des candidats sont venus ce matin soit sans la convocation ou soit sans la carte d’identité. Et ont été admis en salle pour l’épreuve de la matinée mais ils ne le seront pas sans les deux cet après-midi». Le chef-centre fait remarquer quelques absences.

Au centre de composition du collège d’enseignement général de Godomey, transféré à la dernière minute sur les sites de l’école primaire publique centre et l’école supérieure Sainte Félicité de Godomey, les candidats ont également débuté à 8 heures. Ce transfert du centre n’a-t-il pas perturbé le déroulement de l’examen ? «Non», a répondu le chef-centre, le directeur Dofonnou Karl Chrysostome. Même si dans la matinée des candidats se sont perdus avant de retrouver les nouveaux sites, «ils étaient tous à l’heure». Mais sur le site de l’école supérieure Sainte félicité, un candidat ayant tous ses pièces-convocation et carte d’identité- n’avait pas son nom sur la liste d’émargement. De nos investigations, il ressort que ce candidat devrait composer au centre du cours secondaire sainte félicité. «Il y a été transféré dans l’après-midi», a informé Raoufou Afagnon, un des superviseurs du centre du Ceg de Godomey. Outre cela, «rien à signaler». Cap donc mis sur un autre centre, celui du complexe scolaire Saint Mathieu 3.

Ici, composent 451 candidats. Selon les statistiques reçus au secrétariat du centre, deux absences ont été enregistrées. La superviseuse, Ahoyo Théodora Angèle informe que la composition de la première épreuve s’est très bien déroulée. Les candidats rencontrés à la sortie des salles à la mi-journée, trouvent «abordable» l’épreuve de français. Aux dires de Ezin Alexis, un candidat, «les choses ont bien débuté» et si elles continuent dans ce registre « on peut espérer un bon résultat», ajoute Adomou Acsa, une candidate. Avant que Mègninou Romaric ne conclut en se souhaitant et aux candidats «bonne chance.»
Yao Hervé Kingbêwé

Les candidats des centres du Ceg Vèdoko et les Pylônes optimistes

Environ 17h 50 min ce  lundi 9 juillet 2012. Au portail des centres de composition du ceg  Kouhounou  Védoko et  celui du Ceg  ‘’ les pylônes,  une foule compacte,  certains à motos et d’autres à véhicules attendant patiemment leurs candidats. Mais cette attente ne saurait durer encore longtemps car   la sirène venait de retentir. Il est en effet  18h et les candidats à l’assaut du premier diplôme universitaire, le Bac et  inscrits à ces deux centres, à l’instar des autres,  venaient de terminer leur  première  journée de composition.  Au centre du ceg les pylônes, ils sont au total 1277 à répondre  présents sur 1290 inscrits. Le nombre d’absents dans ce centre est évalué à 13 dont un cas de maladie contre 18 au centre du ceg Vèdoko où 972 candidats ont composé sur 990 inscrits. Au cours de cette première journée, les candidats ont planché sur les épreuves de Français et des Sciences de la vie et de la Terre (Svt). « L’épreuve de la Svt a été abordable pour moi et j’ai encore un bon moral pour aborder la seconde journée. C’est à partir de la deuxième journée que je vais me garantir le Bac », a confié  Lavoisier, candidat au centre du Ceg Vèdoko, tout décontracté. Et à Murielle d’ajouter, « j’ai appris ce que j’ai dans mon cahier et ai traité certaines épreuves de sciences de la vie et de la terre sans attendre un chapitre en particulier donc, je n’ai pas  été surprise ». Son optimisme, d’autres candidats à l’image de Casimir et Céline le partagent aussi. «  nous pensons qu’on a fait l’essentiel même si nos attentes et même certaines de notre professeur ont été déjouées. Et même si ce n’est pas le paquet aujourd’hui le meilleur reste à venir », ont-ils confié. Malgré le travail abattu, d’autres candidats se remettent à la providence divine. Par ailleurs, cette première journée a été sans incident majeur au centre du ceg ‘’les pylônes à en croire Akondé Arnold, le chef dudit centre. Du côté du centre du Ceg Vèdoko, le constat a été le même. Les candidats seront soumis ce jour aux épreuves de Mathématiques et d’Anglais.
Camille A. Segnigbindé

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Le préfet François Houessou lance les épreuves au Lycée Béhanzin de Porto-Novo

Les différentes épreuves de l’examen du Baccalauréat session unique de juillet 2012 ont effectivement démarré dans les départements del’Ouémé et du Plateau à l’instar des autres départements du pays. C’est le préfet de ces deux départements François Houessou accompagné de quelques acteurs du système éducatif des deux départements, qui a procédé au lancement officiel de cet examen au Lycée Béhanzin de Porto-Novo pour le compte des départements de l’Ouémé et le Plateau. Au total 18.415 candidats composent dans ces deux départements répartis dans 24 centres de composition. Au cours du lancement de cet examen dans une des salles de composition, le préfet François Houessou a donné de conseils pratiques aux candidats. Il leur a demandé d’être sereins car les épreuves ne portent que sur qu’ils ont appris en classe. Pour ce qui est de leur sécurité, il a rassuré les candidats que toutes les dispositions sont déjà prises ; à leurs parents respectifs, il a demandé de veiller sur leur santé au cours de cette période d’examen. « Les surveillants de salle doivent surveiller les enfants et à nous de les surveiller aussi. Le bon surveillant est celui qui empêche la fraude. La fraude ne doit pas passer ». a déclaré le chef centre et proviseur du Lycée Béhanzin Gafari Adéniyi Ladani rencontré sur les lieux. Après le Lycée Béhanzin le préfet François Houessou, s’est rendu dans d’autres centres de la ville de Porto-Novo et environs pour s’enquérir du bon déroulement de l’examen. Signalons que pour les deux départements de l’Ouémé et du Plateau, « 463 candidats sont inscrits pour la série A1, 1101 candidats pour la série B, 442 candidats composent pour la série C et 2963 candidats pour la série A2, 180 candidats pour la F4, 450 candidats sont inscrits pour la G1, 10766 inscrits pour la série D et enfin 227 inscrits pour la G3».
Ismail Kèko

«Les autorités béninoises attendent toujours de jouer les sapeurs pompiers» Raoufou Afagnon

Le syndicaliste Raoufou Afagnon, superviseur du centre de composition du Ceg Godomey transféré in fine sur les sites de l’école primaire publique centre et de l’école supérieure Sainte félicité de Godomey s’est prononcé sur la délocalisation du centre. Selon le syndicaliste, la raison pour laquelle le centre a été délocalisé ne date pas d’aujourd’hui. Depuis sa construction, l’établissement a toujours souffert du  problème de l’inondation. Même lors des derniers examens du Bepc. Pour Raoufou Afagnon, c’est donc regrettable que ce soit seulement aujourd’hui et à la dernière minute que les autorités décident  de transférer le centre. «C’est bien regrettable de remarquer que les autorités béninoises attendent de jouer les sapeurs pompier», a-t-il déploré.  Avant d’ajouter que cette délocalisation n’a pas permis de suffisamment préparer les nouveaux sites pour l’accueil d’un examen comme le baccalauréat. Il illustre son argumentaire avec le cas du site de l’école primaire publique, où «des salles sont mal éclairées et dans certaines salles, les tableaux portent encore des écrits des semaines précédentes».

Propositions. Selon Raoufou Afagnon, le superviseur du centre de composition de Godomey, il faut soit reconstruire le collège d’enseignement général de Godomey après l’avoir remblayé ou soit penser à sa délocalisation tout court. Sinon «les motopompes ne peuvent rien faire. Il invite également les autorités gouvernementales, départementales et locales à également anticiper sur les problèmes pour éviter les désagréments de dernière minute.


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