Grogne persistante des enseignants : «Nous ne saisirons jamais la Cour suprême»

Le Secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) rejette de façon catégorique la possibilité de saisir la Cour suprême.

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«Les décisions de la Cour suprême tardant à être dites, ce serait suicidaire que de saisir cette institution sur ce fameux cas de violation flagrante de la loi sur la grève», a confié Paul Issè Iko secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) à propos de l’acte de saisine de la Cour suprême que pouvait prendre les confédérations syndicales dans le dossier de la crise pendante entre le gouvernement et les enseignants. Iko explique que la Cour saisie peut garer le dossier pendant des années sans traiter et dire le verdict non plus. «Or, poursuit-il, une fois que vous saisissez cette juridiction, on nous servira désormais d’attendre la décision de la Cour». La loi régissant la grève en son article 25 stipule qu’il ne saurait y avoir défalcation pour des grèves exécutées concernant des droits acquis. «Face à cela, le gouvernement n’avait qu’à respecter la loi. Ce qu’il fait aujourd’hui est de l’arbitraire que nous condamnons bien sûr», a martelé le secrétaire général adjoint.Les militants de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale affiliée à la Cstb revendiquent d’après la motion de protestation qu’elle a transmise au ministre des Finances le vendredi dernier, la rétrocession des défalcations opérées en Mars, Avril et Mai et la réouverture des négociations en vue d’adopter un échéancier clair pour la jouissance par les enseignants des 25% de revalorisation des indices de traitement de la période 2011-2014 conformément au décret 2011-505 du 05 Août 2011.

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