A la faveur d’un point de presse tenu le vendredi 13 juillet dernier à Bénin Marina Hôtel, le président de l’Association des Acteurs catholiques en entreprise au Bénin (Aceb), Albin Fêliho, Sébastien Henry et le Père Raymond Goudjo, ont fait le point des 3 jours de séminaire sur la redynamisation du leadership des entrepreneurs béninois.
«L’Afrique face aux défis du développement : augmentez l’impact de votre leadership sur votre entreprise et de votre pays». C’est le thème du séminaire de trois jours organisé la semaine dernière par l’Association des Acteurs catholiques en entreprise au Bénin (Aceb) à Bénin Marina hôtel. Un séminaire dont le but est d’entrevoir comment parvenir à la perfection managériale à la lumière de l’évangile du Christ. Il a été aussi question de comment par l’éthique et la pratique spirituelle, aider à la résolution progressive des conflits économico-politiques.
Pour le président de l’Aceb, Albin Fêliho, les maux qui entravent le mieux-être de l’entreprenariat dont le harcèlement sexuel et la corruption peuvent être beaucoup mieux appréhendés par une meilleure maîtrise de la doctrine sociale de l’Eglise. Avec celle-ci, il faut les relations d’amour entre tiers, clients, patrons et employés dans les entreprises. Cette doctrine compte beaucoup pour la vie d’une entreprise, à en croire Sébastien Henry, le formateur. A l’en croire, «le progrès spirituel et l’ascétisme sont nécessaires à l’équilibre psychique d’un bon patron. Prenant exemple sur la discipline des moines, il affirme que le «monde entier a besoin d’entrepreneurs et de la spiritualité au cœur de l’action». Le moteur du social, ce sont l’amour et le partage, explique le Père Raymond Goudjo.