«Nous voulons que la lecture reste un réflexe»

 

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Nous avons cette année, décentralisé un peu. Des radios ont pris le relais et organisé dans des émissions en direct, des jeux de lecture avec prix. Sur la radio Atlantic Fm, les samedis, nous l’avons fait, «Les minutes de lire». On fait un extrait dans un ouvrage suivi de deux questions. Les auditeurs envoient leur réponse. On tire au sort les meilleurs. Parfois on donne un ouvrage, parfois on donne deux. On est en train de le faire aussi sur Planète qui va être bouclé bientôt. Et on ira sur Radio Tokpa pendant un mois. On ira ensuite sur Caf Fm. Et pourquoi pas, si les livres viennent comme on le souhaite, on continuera jusqu’à atteindre le lancement de la prochaine édition.
«Nous voulons que la lecture soit un réflexe. Au lieu de venir papoter pour dire qu’on fait des débats politiques, si nous faisons des lectures d’extraits de la Constitution  à la télévision ou à la radio, nous sortirons de l’ignorance constitutionnelle. Ceux qui nous gouvernent ne se permettront plus de nous rouler ; ils trembleront. Quand vous avez un peuple nourrit intellectuellement, capable de répondant, vous ne faites pas n’importe quoi. C’est parce que nous ne connaissons pas le contenu du code des personnes et de la famille, c’est parce que nous ne connaissons pas le contenu de la Constitution et des différentes lois essentielles mises en place que, vous m’excusez, les “zozos politiques” nous trompent. Il devient important pour chacun d’entre nous de comprendre que lire dans le plaisir, c’est préparer tant pour soi, une vie saine, que pour ses enfants. Je tiens à ce que nous arrivions à l’étape de la lecture civique, de la lecture citoyenne où après les romans, nous lisons les grands livres fondateurs de notre pays et de la vie. Notre rôle à nous, surtout à vous la presse, c’est de répandre la lecture. Je profite pour lancer un appel à la rubrique «télévision». Nos chaînes de télévision ne comprennent pas qu’il est nécessaire qu’elles viennent lire, participer à ce jeu. Beaucoup de leurs animateurs et journalistes parlent constamment mal la langue de travail. C’est dangereux ! Parce que ces vedettes sont regardées et copiées. Donc nos efforts doivent être d’abord sur elles pour les obliger à un meilleur parler et une meilleure lecture de la langue. Du coup, cela va fait tâche d’huile puisque les citoyens qui regardent la télévision, voudront faire comme ces personnes là. Je voudrais profiter et dire merci à tout le monde. On est en train progressivement d’aller à la fin. On a lancé l’édition 2012 depuis avril 2012. A la fin du mois, s’il plait à Dieu, on va clôturer. Mais des activités connexes vont continuer jusqu’à ce que en octobre, dès la rentrée, nous lancions l’édition 2013.»

Erick-Hector Hounkpè, Président du Directoire de Initiatives Gbadalisa à la fin de la Libre kermesse de la lecture

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