De plus en plus, des animaux errant dans la ville de Cotonou, créent des accidents. Ceci, depuis des années et dans l’indifférence des uns et des autres.
Alors qu’elle venait de Godomey pour la ville en empruntant l’axe Godomey carrefour ‘’ Cica Toyota’’, Judicaëlle, une motocycliste se heurte à un bœuf d’un troupeau de bœufs qui a quitté (de façon éparpillée), le quartier Sètovi et rejoignait Agla. Légèrement blessée au poignée gauche et aux deux genoux, elle se leve et continue tranquillement son chemin car ne sachant pas à qui se plaindre. En effet, le dimanche dernier, s’est produit au carrefour Agla, un accident de circulation inhabituel relevant même de l’insolite. « Ce n’est pas pour la première fois qu’un tel accident se produit. Parfois, les chocs qu’ils occasionnent sont plus violents», a confié prudence, un témoin de l’accident, habitant du quartier Agla. Mais il y a plus étonnant. « Le propriétaire est décédé depuis et ils n’appartiennent à personne. Ils dorment dans les rues du quartier et deviennent de plus en plus nombreux car ils procréent et personne n’a le droit de les toucher», a déclaré Tobias, un autre habitant du quartier Agla. Chose curieuse, selon les mêmes témoignages, il existe, au quartier ste Rita, un autre troupeau de bœufs aux mêmes histoires mystérieuses car comme leurs voisins d’Agla, ils n’auraient pas de propriétaire et ne pourraient être envoyés à l’abattage. «Ils sont maudits par leurs propriétaires avant leur décès. Donc, quiconque qui en consomme, sera aussi maudit. Ce qui fait que personne n’a l’audace de les toucher », a ajouté Tobias. Pis. Ils n’y a que les bœufs qui errent dans les rues des quartiers de Cotonou, il y a aussi les chiens. «Je rentrais du boulot un soir et une flopée de chiens s’était couché sur la voie, au niveau du garage des camions gros porteurs, situé après la Von de la mosquée en allant vers le commissariat. Quand j’ai fait l’effort de les dépasser, trois d’entre eux se sont mis à mes trousses et ont réussi à me faire tomber en me tirant par ma chemise », a témoigné Martial, usager de la voie qui relie Agla ‘’ les pylônes’’ à ‘’ Godomey Gars’’. Contrairement aux bœufs ‘’mystérieux’’, les chiens, eux ont de propriétaires. Lesquels n’a pas la main sur eux. Ceci parce qu’ils sont devenus très nombreux.
Rien n’est à négliger
Pour la sécurité des paisibles citoyens, il n’y a que la traque aux malfrats et autres divorcés sociaux qui compte. Dans certains quartiers de Cotonou, ville phare du Bénin, les cas d’animaux errants ne sont pas chose nouvelle. Il en a qui perdurent depuis une dizaine d’années et dureront encore longtemps et ceci dans la grande indifférence des différents responsables chargés de la sécurité des Béninois et autres étrangers vivant au Bénin, sur le plan local jusqu’au plan national. Dans cette situation, c’est l’errance des chiens qui effraye le plus. Car, nul n’ignore les inconvénients de la morsure d’un chien, qui de surcroît souffrirait de rage ou d’un autre mal, fatal à l’Homme. Il y a alors urgence en la matière.
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