Les griefs des députés contre la ministre Sofiath Onifadé

Le second dossier examiné hier à l’hémicycle par les députés est relatif à la question orale sur le projet d’électrification par raccordement au réseau conventionnel de 58 localités sur financement conjoint Bic-budget national.

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 Selon l’auteur de la question , l’honorable Gaston Yorou avec la co-signature de 23 autres députés,  il demande au gouvernement de présenter aux députés, l’étude de faisabilité de ce projet, de dire les raisons pour lesquelles l’entreprise qui a réalisé l’étude technique de faisabilité se trouve aujourd’hui être l’entreprise de contrôle et en même temps l’entreprise qui sous-traite la réalisation du projet, la situation réelle de ce projet d’électrification des 58 localités et la liste exhaustive de ces 58 localités et les dispositions prises pour terminer l’étude des 200 localités. Dans les éléments de réponse apportés par la ministre de l’énergie et de l’eau Sofiath Onifadé Baba Moussa, l’étude de faisabilité qui a permis de disposer des données techniques en vue du lancement du dossier d’appel d’offres a pris en compte 263 localités et c’est parmi ces 263 localités que les 58 localités rurales retenues pour bénéficier du projet d’électrification rurale par raccordement au réseau conventionnel de la Sbee ont été sélectionnées. Selon la ministre, le contrôle et la supervision du projet ont été confiés au Bureau d’étude indien Urs-Scott Wilson India et ce Bureau d’études a été retenu à la suite d’un appel d’offres international ouvert aux Bureaux d’études indiens. Aussi, déclare telle, dans la mise en œuvre du projet, les entreprises indiennes Lucky Exports et Jaguar Overseas sous-traitent l’exécution physique des travaux dans les différentes localités respectivement aux entreprises locales. Des éléments de réponse qui n’ont pas satisfaits les députés. Ces derniers ont voulu encore connaître entre autres, la liste nominative des 58 localités, les raisons qui ont conduit le gouvernement à confier le contrôle à l’entreprise qui a exécuté le marché. Pour le député Louis Vlavonou par exemple, c’est un délit d’initié. Pour d’autres députés, les réponses données par Sofiath Onifadé ne satisfont pas et ils ont  affirmé que ce sont des réponses laconiques. L’auteur de la question ainsi que d’autres collègues ont demandé au président de l’Assemblée nationaled e mettre sur pied une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce dossier.

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