Les Jocar condamnent les destructions des sites religieux de Tombouctou

 

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Dans un communiqué de presse, le Bureau des Journalistes culturels d’Afrique en réseau (Jocar) a manifesté sa solidarité au peuple malien. En particulier, un soutien aux artistes et aux acteurs culturels de ce pays. C’est dans le cadre de la situation actuelle au Nord-Mali où le patrimoine culturel est victime de plusieurs attaques. Une situation qui, pour le Bureau, interpelle aussi les journalistes culturels tout comme tous les artistes et les amateurs de la protection des richesses culturelles d’Afrique.

Dans leur communiqué, les journalistes culturels d’Afrique en réseau ont condamné avec force les actes qu’ils jugent «barbares» perpétrés à Tombouctou. Ils dénoncent l’attitude des rebelles et des prétendus islamistes qui ont pris en otage les populations et les villes du Nord. Ce qui, mentionnent-ils, empêche ainsi l’expression de la diversité culturelle et cultuelle.

Aussi, ces journalistes culturels exigent-ils le retrait des rebelles et des islamistes des villes du Nord prises en otage et le retour de la paix et de l’unité du Mali. Ils demandent également à la communauté africaine et internationale de déployer des efforts pour protéger la ville de Tombouctou, classée Patrimoine mondial par l’Unesco.

Revenant sur les faits, les Jocar rappellent: La partie Nord du pays de Soundiata Keïta est sous le contrôle des rebelles et des islamistes. Tombouctou, la cité-mémoire et le Tombeau des Askia à Gao, classés patrimoines de l’humanité par l’Unesco sont en péril. Des mausolées de Saints musulmans sont détruits. Des constructions en terre sèche et de couleur ocre, symboles d’une architecture originale sont aussi menacées. Les dizaines de milliers de manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle, ne sont plus en sécurité. Tombouctou, Gao et Kidal, les trois régions du Nord du Mali sont la proie de la furie destructrice de bandits qui se drapent sous le manteau de l’islam.»
Outre le Mali, les Jocar ont évoqué les cas précédant du Nigéria et du Kenya. «Au Nigeria, des églises sont détruites par des prétendus musulmans ; au Kenya, des Chrétiens et des sites religieux aussi sont victimes d’attaques de soi-disant musulmans en provenance de la Somalie.»

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