Revenu en terre natale depuis quelques semaines après un quinquennat passé aux Etats-Unis d’Amérique, l’artiste béninois Rodolpho Tumba s’est confié aux hommes des médias. Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 25 juillet dernier, il parle de ses projets notamment la réalisation de son 4ème album et la concrétisation de deux projets respectivement culturel et social.
16 Novembre 2007. Rodolpho Tumba déposait sa valise aux Usa. Cinq ans après, l’artiste revient chez lui au Bénin avec des cadeaux pour ses fans et pour la population béninoise en général. C’est du moins ce qu’il a fait savoir à la presse béninoise à la faveur d’une conférence de presse qu’il a donnée le mercredi 25 juillet dernier à Cotonou. Rodolpho Tumba, à l’état civil Rodolphe Adandédjan revient avec dans son agenda, la réalisation et la sortie d’ici peu, de son nouvel album. Pour son séjour béninois, il attend faire de grandes avancées dans ce projet. L’album sera produit à cheval entre le Bénin et l’Amérique. Surtout, l’Amérique pour la finalité, insiste l’artiste, pour une qualité du son qu’il veut professionnelle. Le single, «Le château d’eau», servi en exclusivité aux journalistes lors de la conférence de presse témoigne de cette finesse qualité que recherche l’artiste pour le son. Entre temps, en 2011, Rodolpho a sorti un single intitulé «Don’t leave me» en featuring avec la chanteuse américaine Jemica. Un véritable succès, selon ses dires. C’est fort de ce succès qui lui a permis de faire très tôt fait le tour des télévisions américaines, françaises et africaines que le jeune amoureux de la musique congolaise prépare le nouvel album. Ce quatrième disque de Rodolpho sera une compilation de huit titres dans une musique de variété. Car, estime l’artiste, la rumba ne suffit pas pour contenter ses fans. Toutefois, le “disciple“ de Koffi Olomidé n’entend pas abandonner la rumba, son style de prédilection. Les trois œuvres phonographiques sorties des inspirations de l’artiste l’ont prouvé. Que ça soit «Ma fille » en 2003, «Le destin » en 2005 ou «l’Eau » en 2009, l’artiste a montré un faible pour ce style congolais. Et il justifie : «je fais la musique de la voix que Dieu m’a donnée. La rumba est une musique responsable et élégante qui se danse avec la femme de sa vie. J’ai adopté ce genre musical, parce qu’il est de nature très romantique, responsable et prestigieux. C’est une musique de sage, une musique d’homme responsable et correcte qui exige une certaine élégance du danseur,…». Un genre qu’il continue de faire et de poursuivre sa carrière grâce à certaines personnes dont Léopold Gbénou, Lino diffusion et Jojo star entre autres. Le deuxième projet de Rodolpho Tumba est la création d’un studio d’enregistrement au Bénin pour aider les artistes béninois qui ont du talent mais n’ont pas les moyens à sortir des disques. «Nous avons du talent partout au Bénin. Dans les villages, il y a des artistes qui font des prestations live de bonne facture mais ne sont pas connus pour faute de produits sur le marché du disque. C’est les moyens qui leur manquent». Le troisième rêve de l’artiste est social. Et, s’inscrit dans le cadre de la création d’emploi notamment dans le secteur de la sécurité. Suite aux expériences acquises après sa formation dans une école de sécurité à Chicago, Rodolpho Tumba envisage installer chez lui, une structure de formation et de recrutement d’agents de sécurité. «C’est pour contribuer à la lutte contre le chômage et de créer davantage des conditions pour la protection des personnes et des biens dans mon pays», explique-t-il. Rodolpho Tumba sera ce vendredi soir en play-back au bar “Cintodal“ de Cotonou.
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