La Lépi corrigée disponible pour fin février 2013

Les députés membres du groupe de travail pour la correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi) se sont retrouvés une fois encore hier à l’Assemblée nationale à la faveur d’une réunion qui a permis d’adopter à l’unanimité des membres le rapport général produit dans le cadre des divers séances de concertation avec les représentants des partis politiques et de la société civile.

 En effet, au terme de cette adoption, plusieurs recommandations ont été faites. Notamment, les députés du groupe de travail ont retenu de commun accord la date butoir de la fin du mois de février 2013 pour boucler définitivement le processus de correction de la liste électorale permanente informatisée. De plus, lors des discussions, les députés ont retenu une correction consensuelle et sans contestations de la Lépi qui a servi à organiser les dernières élections présidentielles et législatives de 2011. Les députés du groupe de travail, dans leur recherche de consensus,  ont recommandé aussi que tous les centres et bureaux de vote soient connus et affichés. Ce qui pourra permettre aux électeurs de raccorder ces bureaux de vote et centres de vote à leur localité de provenance. Une fois ces listes consultées et les corrections probables faites, les données seront transférées vers le Centre National de Traitement (CNT). Globalement, les députés du groupe de travail seront appelés à confectionner, non seulement la proposition de loi modificative de la Lépi, mais aussi deux autres propositions de lois, la première concernant la correction des centres et bureaux de vote et celle relative à l’organe de supervision de la Lépi. Selon les informations recueillies des sources proches du groupe de travail, cet organe sera composé de 9 membres, dont 4 membres de la majorité présidentielle, 4 membres de l’opposition et 1 personnalité politique ou morale désignée par toutes les tendances politiques. Il servira en quelque sorte d’arbitre pour départager dans la mesure du possible la parité politique dans cet organe. Au cours des échanges, certains députés du groupe de travail avaient proposé un représentant de la société civile. Mais pour la majorité, il n’ en est pas question,  puisque la société civile, du  point de vue de cette chapelle politique, ne jouerait  plus convenablement son rôle  d’ interface entre les pouvoirs publics et les populations. Enfin,l’autre information recueillie des sources proches du groupe de travail concerne la tenue des prochaines élections municipales et communales .Elles  pourraient se dérouler vers  la fin du mois de septembre 2013. Le  mandat des actuels maires pourrait être prorogé d’environ 6 mois.

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