Le gouvernement désavoue le Mcri

Le gouvernement vient de prendre une décision importante concernant la gestion de l’aide de l’Etat aux confessions religieuses. 

Lors de son conseil des ministres du 24 juillet dernier, il est demandé au ministre chargé des relations avec les institutions  de confier la gestion de ce dossier au comité de pilotage contre le gré du ministre Safiatou Bassabi.
Le conseil des ministres du 24 juillet vient de mettre fin à une polémique qui commençait à trop durer. Il a décidé de redonner la gestion de l’appui institutionnel du gouvernement aux chefferies traditionnelles et confessions religieuses au Comité de pilotage qui est un comité ad’hoc constitué des représentants de toutes les confessions religieuses bénéficiaires. En effet, depuis quelques mois, le ministre chargé des relations avec les institutions Safiatou Bassabi s’oppose à la gestion de ce fonds par le comité de pilotage qu’elle accuse d’avoir mal géré les fonds à lui confiés.  Mais lors de ce conseil des ministres, et après avoir suivi la communication N° 854/12 sur la mise en œuvre  de cet appui.  Cette communication a été renvoyée pour complément d’informations. Le Conseil des ministres a donc décidé de faire confiance  en outre de « faire l’audit de cette opération pour clarifier les règles de gestion, d’examiner le mécanisme d’attribution des aides au titre de l’année 2012, de procéder à une évaluation de la mise en œuvre de cet appui et de proposer en conséquence une amélioration du cadre de gestion et de produire une communication conjointe pour rendre compte de ses travaux au Conseil des ministres ». En effet, dans une volonté d’en découdre avec les membres des confessions judéo-chrétiennes, le ministre Bassabi a longtemps reproché à celles-ci une mauvaise gestion des fonds alloués dans le cadre de cet appui. Seulement ces accusations n’étaient pas étayées par des preuves. Ce qui amène le gouvernement à faire la bonne option de continuer à faire confiance au comité de pilotage qui est une structure crédible et qui gère les fonds avec la plus grande rigueur. Le ministre Bassabi est ainsi désavoué et pourra surseoir à sa persécution contre les judéo-chrétiens qui ont fourni tout le temps la preuve de leur bonne gestion.

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