12ème championnat d’Afrique de natation : le Bénin ne sera pas à Naïrobi faute de moyens

Alors que les nageurs béninois ont achevé vendredi dernier deux semaines de préparation et que s’ouvre ce jour à NaÏrobi le 12è championnat d’Afrique de natation, le Bénin n’est pas au rendez-vous

Un coup de massue de plus pour Jules Bessan (meilleur nageur béninois de l’année). Après son absence aux Jeux Olympiques de Londres, Wilfried Tévoèdjrè (2è derrière Bessan) ayant été préféré à lui, Jules Bessan devra encore attendre pour retrouver la compétition. Il devra aussi attendre pour montrer au public sportif qu’il méritait d’être au rendez-vous de Londres 2012. Car, son envie et sa détermination n’auront pas de récompense sauf revirement spectaculaire de situation. Pour lui et pour les trois autres nageurs (Ahoussou Désiré, Sogbadji Chermelle et Wilfried Tévoèdjrè) qui ont effectué deux semaines de préparation, la 12è édition du championnat d’Afrique de natation qui démarre ce jour et prend fin le 16 prochain leur sera racontée comme les JO passés. Le Bénin, après avoir confirmé sa présence à la Confédération africaine de natation, va briller par son absence. Faute de moyen, la délégation béninoise qui devait s’envoler depuis samedi, est encore sur place. Pourtant, la compétition démarre ce jour à Naïrobi au Kenya. La Fédération béninoise de natation (Fbn) assure qu’elle a mené toutes les démarches nécessaires pour que les fonds soient mis à sa disposition. Malgré le pied de grue du trésorier général de la Fbn les jeudi, vendredi et samedi derniers, aucun fond n’a été décaissé par le Ministère des sports pour que les nageurs béninois quittent Cotonou pour la capitale Kenyane. Joint au téléphone hier, le vice-président de la Fbn et entraîneur de l’équipe béninoise Hilaire Kpanou a confié que rien n’a bougé et qu’il était en communication dans la matinée d’hier avec le Directeur des sports d’élites (DES). Et rien n’est totalement perdu. Car, pour le vice président, si les fonds sont décaissés très tôt ce lundi la délégation béninoise effectuera le déplacement. Même si les nageurs, dans ce cas rateront certaines épreuves, il pense qu’ils pourront se rattraper sur d’autres. Du côté des quatre nageurs béninois qui devaient fouler le sol kenyan, c’est la désolation. Après deux semaines de travail à raison de deux séances par jour, ils sont frustrés d’attendre en vain que l’Etat mette de l’argent à leur disposition.

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