Cotonou, capitale mondiale de l’anacarde

 

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Bénin – L’anacarde est un fruit très cultivé en Afrique. Le continent noir est même le premier producteur mondial. Et pour garder cette place, il faut améliorer les techniques de production. C’est pourquoi, à l’occasion de la 7e rencontre annuelle de l’Alliance africaine pour le cajou, une exposition est organisée afin de faciliter les contacts entre les producteurs africains et les fabricants asiatiques de machines.

Sidonie, par exemple est une productrice béninoise du cajou. Elle a toujours utilisé la technique artisanale pour produire et transformer ces noix de cajou. Mais à l’exposition, on lui donne l’occasion de discuter avec les techniciens chinois et autres Sri lankais qui ont fabriqué des machines de décorticage.

Comme les Sri Lankais, les Chinois sont venus faire une démonstration à Cotonou. « Nous sommes là avec quelques machines pour juste montrer aux potentiels clients comment les utiliser et les résultats qu’ils pourraient obtenir en un temps record. Nous sommes la première compagnie chinoise à s’intéresser à ce secteur de l’agriculture dans notre pays. L’année prochaine, on viendra avec plus de machines. », explique Dongmin Wang, Manager de Shanghai Huanxin Machinery.

Les producteurs africains ont l’occasion de prendre des contacts utiles qui leur permettront d’améliorer leurs performances, explique Georgette Taraf, Présidente de l’Alliance africaine pour le cajou. « Pour ce qui est des machines, c’est surtout pour démontrer ce qu’il y a aujourd’hui en tant que nouvelles technologies pour les machines au niveau de la transformation parce que jusque là la technologie indienne c’était celle où chaque ouvrier a son équipement et travaille dessus. Mais de nos jours avec les nouvelles technologies, les capacités au niveau des usines peuvent augmenter facilement. Mais ce sera au promoteur de choisir la technologie. »

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Avec les technologies, que cela soit celles de la Chine ou du Sri Lanka, la production de l’Afrique va augmenter car le travail manuel artisanal est carrément remplacé par la machine. Ce qui bénéficiera avant tout à l’économie de l’Afrique. Selon l’Alliance africaine pour le Cajou, « si 25% de la production de cajou africaine était transformée sur le continent, cela générerait localement plus de 100 millions de dollars de revenu supplémentaire pour les paysans », souligne RFI. Pour l’heure, 90% des noix de cajou produites sont exportées en grande majorité vers l’Inde pour y être transformées.

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