Ce samedi 08 septembre, journalistes et graphistes du quotidien La Nouvelle Tribune se sont retrouvés à Porto Novo, pour partager avec leur rédacteur en chef, Zoumènou Marcel, qui a soufflé une bougie de plus le 03 septembre, un instant de bonheur. Ambiance.
Dans l’après midi de ce samedi 08 septembre, un restaurant bar, au décor fort simple situé dans l’une des Von jouxtant le boulevard du cinquantenaire, à Porto Novo, était devenu pendant un peu plus de deux heures d’horloge le quartier général de «La Nouvelle Tribune». Journalistes et graphistes de ce quotidien béninois indépendant vieux de onze ans s’y sont retrouvés pour dire « happy birthday » au rédacteur en chef, Zoumènou Marcel qui a soufflé une bougie de plus ce lundi 03 septembre. 15 heures 10. Ils étaient quasiment tous là. Du plus ancien, Roland, «l’infatigable» chef Desk sport, au plus jeune stagiaire, Richie, « spécialiste des faits divers », comme il a pu se faire étiqueter dû à son attachement à la rédaction d’article sur les faits divers, en passant par Franck, chef cellule informatique flanqué de son assistant Jean-Jules et Léonce Gamaï, surnommé l’homme aux mille mots par ses collègues, à cause de la longueur de ses articles. Faut-il oublier Arthur Sélo, le commentateur sportif maison, Camille, l’homme qui dit avoir commencé le militantisme dès le bas âge, Hervé, «l’ivoirien barbu», les deux autres stagiaires, Sidoine, spécialiste des accidents et Honoré, le grandiloquent ou encore Ismaël, le journaliste parlementaire, surnommé « président du parlement ». Les seuls absents, pour cas de force majeure, le très modeste et plus ponctuel de la rédaction Blaise (le seul à être toujours à l’heure à la conférence de rédaction) et le très comique, Euloge; celui dont l’adversité avec la ponctualité n’empêche pas l’efficacité. Ceux qui ont fait le déplacement, en dehors d’Ismaël, sont tous venus de Calavi et Cotonou. Qui à moto, qui en voiture, ils partagent un peu plus de 32 km pour certains et 47 km pour d’autres. L’heureux du jour, Marcel Zoumènou était en compagnie de sa petite famille. Une jolie petite fille et un mignon petit garçon, et «une resplendissante épouse», comme l’a confié un collègue, une cousine et des amis.
15 h 30, la fête commence. D’abord l’apéritif. Ensuite, l’entrée : de l’hors d’œuvre, du petit pois et du pain. Enfin le plat de résistance. C’est du riz au poisson et de la patte aux légumes, au choix. Pour la boisson, la primeur est à l’alcool. Béninoise, beaufort, vin rouge, guinness pour les moins sensibles à l’alcool. Et du Sport actif pour les plus sensibles. Constat. L’alcool a coulé. Décor, tout le monde autour d’une table, prise de vue, commentaires et taquinerie avant, pendant et après le repas. L’air pur et frais. Pour la musique, un mélange savant de sonorités, en vogue, de la musique moderne africaine (Bénin, Togo, Nigeria et Côte d’Ivoire) et américaines. Après le repas, quelques pas de danse. Et à Marcel Zoumènou de montrer qu’il n’est pas que bon à la plume. Sur insistance des invités, le couple Zoumènou esquisse quelques pas de danse. La salsa zouk.
«Santé, prospérité et bonheur!»
Fini le repas et la « partie de danse », c’est le tour des vœux et de la remise de cadeau. Léonce Gamaï, en maître de cérémonie prend le contrôle du déroulement du reste de la fête. D’abord la parole au plus ancien, Roland Affanou. Au nom de toute la rédaction et du directeur de publication, il égrène son chapelet de vœux. «Santé, prospérité et bonheur». Franck, le deuxième à prendre la parole, au nom de la cellule informatique, souhaite « joyeux anniversaire à Marcel Zoumènou ». S’en suit l’exécution en français, fongbé et chinois, de la célèbre chanson «joyeux anniversaire». « J’ai connu plusieurs rédacteurs en chef à La Nouvelle tribune. La particularité de Marcel est qu’il ne fait pas le chef, il ne cris sur personne. Son problème c’est l’évolution du travail. Marcel, je te souhaite le bonheur et que Dieu t’aide à rester tel que tu es », déclara Franck. « Derrière un grand homme se cache une femme de feu. Si Marcel est un grand homme, il le doit aussi à sa femme à qui je souhaite aussi le bonheur. Qu’elle continue à soutenir Marcel telle qu’elle le fait… », dira Arthur Sélo, le dernier à formuler au nom de toute l’équipe, ses vœux. Après les formulations de vœux, la remise du cadeau. C’est à Roland Affanou qu’est revenu l’honneur et la responsabilité de le faire. Roland Affanou remet le cadeau. « C’est juste symbolique Red-chef », précise-t-il avant de le remettre. « Merci. Je vous souhaite à tous les vœux réciproques. Depuis que je suis dans la presse, c’est la première fois que des confrères se déplacent de Cotonou à Porto-Novo pour fêter avec moi mon anniversaire». Ce sont les mots de Marcel à l’endroit de ses invités. «Tout cela est une marque de considération, je vous en remercie», renchérit, visiblement plus émue, son épouse. Un peu après 17 heures. Ceux de Calavi et Cotonou doivent reprendre le chemin du retour. Dernier acte, une photo de famille. Et les invités se remettent en chemin.
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