Entre le vaudou, les anciens comptoirs aux esclaves ou les palais d’Abomey, nous disposons d’une profondeur culturelle et historique unique dans la région.
Dans notre série sur le tourisme en Afrique subsaharienne, après le Cameroun, la Tunisie et la Côte d'Ivoire, le Bénin. Le ministre du Tourisme veut proposer un tourisme « intelligent ».
« En matière touristique, il faudra désormais compter avec le Bénin ». C’est le message qu’a délivré Jean-Michel Abimbola lors de l’édition 2012 du salon Top Résa. Venu à Paris prendre le pouls du marché, le ministre béninois de la Culture et du Tourisme en a profité pour rencontrer les investisseurs privés qui permettront de donner une réalité à la stratégie de développement que le gouvernement entend mettre en place pour assurer le développement du secteur touristique du pays.
Pour se démarquer des autres destinations africaines, le Bénin compte proposer « un tourisme intelligent », en s’appuyant sur ses propres atouts. « Entre le vaudou, les anciens comptoirs aux esclaves ou les palais d’Abomey classés par l’Unesco, nous disposons d’une profondeur culturelle et historique unique dans la région », précise Jean-Michel Abimbola, qui souhaite s’inspirer des exemples de réussites sud-africains ou sénégalais, pour développer « un modèle béninois propre, capable de séduire une clientèle avide de nouvelles expériences ».
Première tentative dès les prochains mois, avec la mise en place d’une route des pêches le long du littoral, « pour un concentré du Bénin », reprend le ministre, qui espère d’ici là avoir « réglé le problème de l’aérien ».
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