Le comptoir Cdpa Agrisatch sis au quartier Akpakpa habitat, aurait été dans la matinée d’hier, mardi 02 octobre 2012, visité par des clients peu ordinaires qui armés «jusqu’aux dents» auraient tenu en respect l’agent de sécurité du centre commercial avant d’emporter d’importantes sommes d’argent.
Une fois encore, des individus armés ont dicté leur loi aux paisibles citoyens de la ville de Cotonou. Après le braquage d’une boutique libanaise au quartier Saint Michel, il y a quelques mois, c’était hier le tour du comptoir de distribution de produits congelés et des œufs de volailles Cdpa Agrisatch sis au quartier Akpakpa habitat. Du recoupement des informations recueillies auprès de certains habitants, il ressort que c’est vers 9 heures dans la matinée d’hier, que des individus, armes à feu en main, ont investi le comptoir après avoir tenu en respect le vigile. Et, contrairement aux clients ordinaires, ces individus ont demandé à être servis en billets de banque. Chose qu’ils eurent avant de disparaître dans la nature. Mais combien ont-ils emporté ? Et qui sont-ils ? Ces questions sont, jusqu’au moment nous mettons sous presse, sans réponses même si des habitants informent que «les braqueurs sont des Ibo». Cette version des faits est mise en cause par une source proche de la famille du président directeur général de la société joint au téléphone. Selon cette source, «il n’y a pas eu de braquage, mais une tentative de braquage». Le braquage était dirigé contre le fourgon qui devait passer récupérer les recettes de la société. «Il y a eu coup de feu» mais les braqueurs ont été déroutés et n’ont pu commettre leur forfait comme ils l’avaient prévu. Ils se sont déchaînés sur les agents de la société chez qui ils ont pris plusieurs articles, notamment des sacs et autres objets sans grande valeur».
L’omerta des responsables de Cdpa
Sur le braquage de leur comptoir d’Akpakpa habitat, les autorités de Cdpa Agrisatch rencontré hier n’ont pas voulu se prononcer. «Je ne peux rien vous dire», a déclaré le gérant du comptoir «cambriolé» qui a catégoriquement refusé de parler, en nous renvoyant vers la direction générale, précisément à la cellule de communication de la société. Là encore, rien. Aucune information sur le braquage car le chargé de communication, «seul habilité» à donner des informations sur le cambriolage «est en voyage». Et comme «personne n’assure son intérim, nous ne pourrons avoir des informations» à la direction générale de la société. Donc est-ce une tentative de braquage ou un braquage? On ne saurait le dire à l’heure actuelle.