Célébration de la fête de la Tabaski

 

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Les autorités du Cous-Ac communient avec la communauté islamique universitaire

La communauté estudiantine d’Abomey-Calavi a célébré comme tout bon musulman, la fête du mouton c’est-à-dire l’Aïd El Kebir. A l’occasion, une délégation du Centre des Œuvres Universitaires d’Abomey-Calavi ayant à sa tête la Directrice, a soutenu l’événement. Elle a participé à la séance de prière tenue sur le terrain de voley-ball de l’Uac.

La fête de la Tabaski a aussi été célébrée par la communautaire universitaire d’Abomey-Calavi. Tout comme les autres musulmans du monde entier, les étudiants ayant en partage la religion islamique ont dans leur ensemble festoyé à leur manière l’Aïd El Kébir et surtout, à travers la grande séance de prière et l’immolation de moutons. Venus des recoins environnants, les étudiants de la communauté islamique du campus d’Abomey-Calavi et même au delà, d’autres adorateurs du Prophète Mahomet ont fait le grand déplacement sur le campus pour prier le tout puissant Allah à intercéder pour eux dans leurs différentes intentions. A L’occasion, la Directrice du Centre des Œuvres Universités et Sociales d’Abomey-Calavi comme invitée surprise, a communié avec ces étudiants et toute la communauté musulmane présente sur les lieux. En effet, il s’agit d’une délégation du Cous-Ac conduite par la Directrice elle-même qui s’était déplacée pour soutenir les frères musulmans. A voir, c’est une première dans l’histoire de constater les autorités du Cous-Ac à leurs côtés. Pour ces étudiants, c’est une marque exceptionnelle de considération jamais constatée dans l’histoire de la célébration de la fête de Tabaski qui les comble d’un grand honneur. Très ravis et débordés de cet honneur, ils se sont fondus en un même langage en couvrant ces autorités, en l’occurrence la Directrice, de remerciements et de prières. Pour le président de la Communauté musulmane Universitaire, c’est une grâce dont Dieu les a couverts par ce geste très significatif de la D/Cous. D’où, il remercie au nom de leur communauté, les autorités du Cous-Ac, en l’occurrence la Directrice. Selon la première autorité, Madame Eléonore Ladékan, le bien fondé de ce geste n’est qu’un devoir de religion. Car pour elle, Dieu est universel, seules les méthodes de l’adorer ou de l’invoquer sont diverses. «Nous sommes nés du même Dieu, nous appartenons au même Dieu et nous irons vers le même Dieu au soir de notre vie», a-t-elle ajouté. Tout en félicitant les organisateurs de cette séance de prière et toute la communauté universitaire islamique, elle leur a souhaité une bonne rentrée apaisée et de succès à chacun des étudiants. Rappelons que le premier mouton sacrifié après la grande séance de prière a été offert par le Cous-Ac. Plusieurs étudiants ont à la suite des cérémonies, exprimé toute leur gratitude à l’endroit des autorités du Cous-Ac et ont par la même occasion, souhaité que cela se pérennise quelque soit l’équipe dirigeante de l’époque.

Les fidèles musulmans sur les pas du Prophète Abraham

La communauté musulmane du Bénin a célébré vendredi dernier la fête de la Tabaski. Et suivant l’exemple du «Prophète» Abraham, les fidèles musulmans de Cotonou ont immolé des béliers en rémission de leurs péchés.

45 jours après le mois de «jeune, de prière et de pardon» pour la rémission des péchés, les «disciples» du prophète Mahomet ont célébré vendredi 26 octobre 2012, la «fête du mouton». A la place Idi d’Akpakpa où les fidèles musulmans de ce quartier et environ se sont retrouvés, ils ont, par le détour de deux «rakats», prié Allah, «le Miséricordieux» pour lui demander pardon. «Pardon pour les péchés d’hier, d’aujourd’hui et surtout pour les 365 jours à venir». Ils ont également prié pour la paix «dans notre cher pays, le Bénin» et pour la paix dans le monde. Dans son adresse aux hommes de médias, l’imam célébrant est revenu sur le Hadj 2012. Notamment son organisation par le gouvernement. L’imam a remercié le gouvernement dont l’implication dans l’organisation du convoyage de milliers de Béninois musulmans à la Mecque pour l’accomplissement du dernier pilier de la religion islamique. «Je souhaite que les années à venir soient encore meilleures que celle-là», a ajouté l’imam. Qui a montré la voie à suivre à ses fidèles en immolant le premier le bélier tel que le prophète Abraham le fit lorsque «Dieu lui envoya un bélier en remplacement de son fils qu’il devait immoler pour demander pardon à Allah». La célébration de l’Aid el kebir dont la coïncidence avec «le jour de la prière –vendredi-» révèle, à en croire certains fidèles, l’aspect spécial de la fête de cette année, «doit se faire dans le partage et la solidarité avec les pauvres». Ainsi, les animaux immolés devront être divisés en trois parties. La première pour soi, la seconde pour les amis et les voisins et la dernière partie   pour les plus démunis. Cela pour que la joie qu’éprouve le musulman ce jour, soit partagée dans le pays.
Yao Hervé Kingbêwé

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La communauté musulmane d’Agori Plateau sacrifie à la tradition

Les musulmans de la commune d’Abomey Calavi  et  ceux d’Agori  Plateau en particulier, ont à l’instar de leurs homologues de la communauté internationale célébré  la Tabaski  encore appelée Aïd El Kébir, vendredi dernier. La place «Indi» de ladite commune a servi de cadre aux divers rituels.

Prière de bénédiction et de remerciement à Allah, prédication et sermon suivie de l’immolation des moutons. Tels sont les temps forts qui ont marqué la célébration de la fête de Tabaski   vendredi dernier sur la place «Indi» dans la commune d’Abomey Calavi. Une fête instituée  par la communauté musulmane  du monde entier pour commémorer l’obéissance, la soumission  et le dévouement du prophète  Abraham à Allah. Il sonnait neuf heures quand les fidèles musulmans de la mosquée centrale Médine II d’Agori Plateau sous l’égide de l’Imam,  El Hadj Moutawakil Malik, ont  procédé à l’ouverture des cérémonies entrant dans le cadre de la fête de l’Aïd El Kébir. Dans son sermon, l’Imam a rappelé l’importance de cette fête  et les recommandations à respecter pour jouir des nobles promesses d’Allah. «La Tabaski est une fête mais revêt plus un caractère de purification à travers le sacrifice des béliers», précise l’Imam avant de rappeler qu’un bon musulman doit contribuer au bonheur  des autres. Selon la tradition musulmane, dit-il, les fidèles doivent attendre que l’Imam égorge un mouton au nom de toute la communauté d’abord avant  d’aller dans leur maison pour égorger des Cabris. «La viande des moutons immolés doit être divisé en trois parties, un tiers pour la famille, un tiers pour les amis et la derniére partie pour les indigents, selon le Coran», ajoute El Hadj Moutawakil Malik. Ousmane Oho, un fidèle musulman exprime toute sa joie car selon lui, tous ses péchés lui sont pardonnés par le sacrifice qu’il vient de faire. «J’ai prié pour la résolution de mes problèmes. Et par l’offrande de ce sacrifice à Allah ma famille connaîtra le succès» a laissé entendre Issa Ayouwa, un autre fidèle musulman. Quelques députés, anciens ministres et autres personnalités  ont insisté sur l’originalité de la fête de la Tabaski qui, à leurs dires, vient à point nommé pour ouvrir les voies de développement à toute la communauté béninoise.  Pour l’heure, les disciples du prophète Mahomet se réjouissent des grâces et des miséricordes qu’Allah le tout puissant leur accorde à travers cette fête.
Joël M.Tchogbé (Stag)

 

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