Débats sur la FrançAfrique : François Hollande veut rompre avec une coopération obscure

Les Débats sur la FrançAfrique ont refait surface hier, Jeudi 11 octobre. C’était au cours d’un entretien que le président François Hollande a donné aux journalistes de la télévision française France 24.

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Le socialiste François Hollande,  locataire de l’Elysée depuis  Mai 2012, n’est pas prêt à trahir son discours de campagne électorale sur les relations entre son pays, la France et ses anciennes colonies. C’est la substance d’un entretien que le président Français a accordé,  hier  11 octobre,  aux journalistes de la France 24. Au menu des échanges, la politique étrangère actuelle de la France en générale, celle de la FrançAfrique en particulier  à travers les situations sociopolitiques au sud du Sahara.  Cet  entretien a permis au président de la République Française d’expliquer clairement ses nouvelles ambitions pour la coopération franco-africaine. A cet effet, celui qui se veut comme un président ‘’normal’’ a levé l’équivoque. « Vous me parlez de FrançAfrique, il y aura la France à part et l’Afrique à part. On n’aura pas besoin de mêler les deux mots », a –t-il martelé.   Cependant,  la question  du projet  d’intervention militaire dans le nord-Mali n’a pas été occultée.  Ici, la règle du jeu est claire, très claire même. La France soutient l’initiative et veut y contribuer mais pas n’importe comment. « Il n’y aura pas d’hommes au sol. Pas de troupes à terre. Mais nous pouvons fournir certaines informations utiles ainsi que du matériel en cas de besoin », a-t-il laissé entendre.  Par ailleurs, les affaires de biens mal acquis en Guinée Equatoriale, la participation prochaine du président Français au sommet de Francophonie qui se tiendra en République démocratique du Congo ont aussi meublé les échanges.  A en croire le président ‘’normal’’,  il va au Congo pour tenir un discours  de franchise. Ainsi, François Hollande compte mettre chaque dirigeant africain devant ses responsabilités. Et la gestion, par ce dernier, de l’affaire  ‘’des biens mal acquis’’  qui met au banc des accusés le président Théodoro et son fils en dit long.

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