1er anniversaire de l’assassinat de Kadhafi: le cercle «Agora» salue la mémoire du Guide

Tout comme les cent jours, les jeunes «panafricains» du cercle de réflexion n’ont pas voulu passer sous silence l’an 1 de l’assassinat du Guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi.

Publicité

A travers une conférence-débat grand public, ils ont salué la mémoire de Kadhafi. 20 octobre 2011-20 octobre 2012. Il y a un an que Mouammar Kadhafi, «au nom de la démocratisation de la Libye voulue par la Communauté internationale» est tué à Syrte, sa ville natale, dans des circonstances non encore élucidées. Pour commémorer l’an 1 de la mort du «Guide visionnaire», le cercle de réflexion «Agora», une organisation de jeunes ayant pour slogan «penser pour se construire, se construire pour une Afrique digne» a organisé samedi dernier sur le terrain d’handball de l’Université d’Abomey-Calavi, une conférence-débat grand public. Autour du thème : «La Communauté internationale et la démocratie par le feu», une communication présentée par le Révérend pasteur Bruno Symahou Ahouamagnagahou pour introduire le débat modéré par Simon Oluwafèmi Kochoni. Dans sa communication, le révérend pasteur Ahouamagnagahou qui présente Mouammar Kadhafi comme un «modèle», a dénoncé les actions des pays occidentaux qui, sous la banière de la Communauté internationale, sont intervenus par les armes en Libye pour mettre fin «au nom de la démocratie» à la vie d’un «Panafricain». Qui par son projet d’«Etats-Unis d’Afrique» et de Fonds monétaire africain, allait à l’encontre des intérêts des Occidentaux. Fidèle à lui-même, Kadhafi qui ne s’est jamais départi de son programme inscrit dans «Le livre vert», a réussi sa révolution sociale. Et cela démocratiquement. Car, affirme le révérend pasteur : «Kadhafi a toujours travaillé avec les chefs de clan libyens, et donc le peuple». Si cette affirmation est remise en cause par des participants qui pensent que «Kadhafi, le mégalomane n’a récolté que ce qu’il a semé en se mettant à dos son peuple opprimé», le communicateur précise que contrairement aux populations civiles révoltées qu’on a pu voir à la télévision, le «Guide» avait face à lui des «combattants entraînés et très bien armés». Le révérend pasteur n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer «l’ingérence de la France de Nicolas Sarkozy qui avait des problèmes personnels avec le «Raïs» et de la Grande-Bretagne  de David Cameron» dans la crise en Libye. Encore que la Libye n’a jamais ratifié la Charte des Nations Unies. Il affiche une opposition farouche à «toute révolution menée de l’extérieur» qui pour lui, n’est que l’œuvre des «impérialistes». Sa position est donc tranchée : «mettre fin à la démocratie par le feu menée par la Communauté internationale». Et à un participant de conclure que «Kadhafi n’est pas mort. Car même s’il est physiquement mort, ses idées demeurent en nous.»

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité