Le plan d’urgence de Benoit Dégla pour sortir Kraké de l’insécurité

Le ministre de l'Intérieur, de la sécurité publique et des Cultes, entouré des directions générales de la police et de la gendarmerie et du Préfet des départements de l'Ouémé et du Plateau a effectué une descente musclée dans la zone de Kraké afin d'annoncer les nouvelles mesures prises par le gouvernement afin d'éradiquer l'insécurité dans la région.

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 Une initiative de l'autorité qui a été favorablement accueillie par les populations et les élus locaux.Un déploiement de nouveaux policiers et de gendarmes appuyés par les militaires avec un nouveau dispositif de sécurisation de la zone. Trop c'est trop. Le gouvernement ne saurait tolérer que les différents gangs dictent leurs lois dans cette partie du territoire national dont l'importance économique n'est plus à démonter. C'est pourquoi, à la suite des échanges avec les différents acteurs, notamment les forces de sécurité publique, les élus locaux et les populations, Benoit Dégla a décidé d'envoyer des renforts militaires et paramilitaires avec une augmentation des moyens des forces de sécurité publique. Un véhicule de patrouille sera mis à disposition, de même que des motos et des armes de guerres. C'est pourquoi, le ministre de l'Intérieur, de la sécurité publique et des Cultes lance un appel aux malfrats afin qu'ils se ressaisissent de peur de tomber au travers du dispositif qui sera progressivement installé cette semaine. Quant aux autres doléances relatives à l'électrification et au tracé des rues, le Ministre s'est engagé à rendre compte au gouvernement pour que ce qui est possible, dans les limites des moyens de l'Etat soit mis en oeuvre.

Le maire de ladite localité et le préfet des départements de l'Ouémé et du Plateau ont au cours de leurs interventions reconnu les efforts des forces de sécurité publique.

La partition des populations

Le ministre m'a pas manqué d'insister sur l'influence néfaste de la légèreté des cambistes qui manipulent de fortes sommes d'argent et dont la plupart sont touchés par les actes d'insécurité notés dans la zone. De même, le ministre Dègla n'a pas manqué de dénoncer la complicité passive de certaines personnes qui hébergent les malfrats, ferment les yeux sur les comportements répréhensibles de certains de leurs proches et profitent de l'argent mal acquis par des braqueurs. C'est d'ailleurs pour cette raison que le ministre a remis aux populations deux cents exemplaires du Manuel sur la participation des acteurs civils au renforcement de la sécurité publique

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