Négociations gouvernement/Centrales syndicales : les discussions se poursuivent ce jour

 

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Les locaux de l’Infosec de Cotonou ont servi de cadre ce lundi au lancement de la session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertations et de négociations collectives gouvernement/Centrales et Confédérations syndicales.

Deux semaines après le démarrage des cours, les négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales reprennent de plus belle mais sans que les parties ne soient parvenues à rentrer dans le vif du sujet. Hier dans l’après midi à l’Infosec de Cotonou, cinq ministres du gouvernement ont en effet pris part à la session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertations et de négociations collectives entre le gouvernement, les centrales et les confédérations syndicales. Le premier ministre Pascal Irené Koupaki, chef de file de la délégation gouvernementale, était accompagné pour la circonstance des ministres François Abiola de l’enseignement supérieur, Soumanou Djimba du secondaire, Eric N’dah du primaire et Mêmouna Kora Zaki de la fonction publique. Pour cet exercice, il a été question pour les parties d’aborder la première étape des discussions qui seront menées pendant les deux jours que durera la session. Une attention particulière a été portée sur les mesures envisageables dans le cadre de la revalorisation de la fonction enseignante.  Au début de la séance, le premier ministre a d’abord rappelé les multiples soubresauts qu’a connus l’année scolaire 2011-2012, lesquels sont dus à la revendication de meilleures conditions de travail par les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. «L’analyse rétrospective des conséquences de ces perturbations sur le système éducatif interpelle nos consciences», a souligné l’orateur. Avant d’afficher sa ferme conviction que c’est dans le dialogue et la concertation que les différents protagonistes peuvent asseoir un véritable partenariat social tant au niveau sectoriel qu’au niveau national pour remédier à tous les maux qui minent le système éducatif béninois. Le premier ministre Koupaki a ainsi exhorté les syndicalistes à engager d’ores et déjà une réflexion sur la redéfinition du métier d’enseignant.

Après cette première journée de concertation qui a duré cinq heures d’horloge, les responsables syndicaux n’ont pas caché leur satisfaction face à la volonté du gouvernement de poursuivre les négociations. «Nous avons remarqué que le gouvernement est ouvert au dialogue. Nous espérons que des résultats consensuels seront obtenus à l’issue des travaux pour le rayonnement de l’école béninoise», a conclu Noël Chadaré, Secrétaire général de la Cosi-Bénin.

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