Centre Kora, un Qg de la Biennale Regard Bénin

 

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Lancée le 8 novembre dernier au Centre Kora à Cotonou, la Biennale regard Bénin fait son petit bonhomme de chemin avec une forte attraction des visiteurs qui viennent découvrir tous les jours sur ce site, la beauté des arts visuels et sortent émerveillés par les œuvres et atteints de la passion pour les arts.

Jadis super marché de tous, aujourd’hui super marché typique de l’art. Le grand hall de consommation du Centre Kora sis au cœur de la ville de Cotonou scintille sous l’inspiration des créateurs d’œuvres de l’esprit. Venus des quatre coins du monde, ces hommes et femmes des arts plastiques, une quarantaine, font de ce centre commercial, l’un des plus grands lieux d’attractions de la Biennale regard Bénin, conformément à l’ambition du directeur exécutif de l’événement, Dominique Zinkpè et de son équipe.

La grande et internationale exposition qu’animent ces plasticiens de grand renom est l’une des principales activités de cette biennale des arts contemporains ouverte depuis le 08 novembre 2012 au Bénin.

Le travail n’est pas de tout repos pour les médiateurs culturels commis sur le site pour guider les visiteurs dans leur balade artistique. Rencontré le vendredi 23 novembre dernier, Aurel Béhanzin, l’un des médiateurs nous confie : «Il y a des jours où nous travaillons sans pause. Il y a de l’ambiance. Nous accueillons tout genre de public, les artistes, les journalistes, les élèves, les étudiants, les étrangers, les fonctionnaires, etc.» Dans l’ensemble, c’est une surprise, bien sûr agréable pour les uns et les autres. Ceux, ayant déjà du faible pour les arts retrouvent la raison de s’y accrocher de plus. Les “néophytes“ qui peut-être ont fait un tour dans le centre pour un échange commercial sont atteints de la passion des cultures et cultures. Les impressions laissées dans le livre d’or ouvert à cet effet en disent long.

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Outre les visiteurs qui viennent à l’impréviste, il y a ceux-là qui viennent suivant une programmation fixe. Ce sont les écoliers et élèves qui s’y rendent les lundis et mardis sous la conduite de la fondation Zinsou, nous informent Aurel Béhanzin.
L’exposition est faite essentiellement de grandes installations comme celle de Zinkpè, d’Aston, de Syl Paris Kouton, de Thomas Colaço, d’Azankpo, etc. Les artistes, dans leur pluralité de style, sortent le meilleur de leur génie créatif pour interpeller, informer, sensibiliser, … le public sur des sujets divers dont le point commun est de montrer le côté citoyen de l’artiste, comment l’artiste de par ses créations joue un rôle important pour un meilleur monde. Le thème de la biennale leur exige, «Inventer le monde : l’artiste citoyen».

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