Les députés engagent le débat général sur la Loi de finances gestion 2013

Après le passage des ministres et des institutions de la République devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale, le ministre de l'Économie et des Finances, Jonas Gbian, est une fois encore revenu devant les députés pour engager le débat général sur le projet de Loi de finances gestion 2013.

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Reporté le mardi dernier à cause de la coupure d’électricité et du mauvais fonctionnement du groupe électrogène de relais de l’institution parlementaire, la séance a été finalement tenue hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Il ressort des discussions engagées que, les députés se sont plus préoccupés des conditions de vie des populations. Notamment la cherté du gaz domestique, le problème du port de casque, l’exonération des taxes sur l’importation des intrants agricoles et pour le matériel informatique, et autres. Les députés n’ont pas encore épluché toutes leurs préoccupations, mais la séance sera poursuivie ce jour au parlement. Ce sera l’occasion pour les députés de la commission budgétaire d’introduire des amendements au projet de Loi de finances gestion 2013.

Lire l’intervention du ministre Jonas Gbian au terme des échanges

« Il y a eu beaucoup de mesures qui ont été appréciées par les honorables députés. Au nombre de ces mesures, je dois d’abord dire qu’il y a la TVA sur le gaz domestique. Je dois dire que le gouvernement a trouvé qu’il n’est pas indiqué, qu’il n’est pas normal que les Béninois pour se procurer du gaz, payent cher. Non seulement le gaz est une nécessité mais en matière même de préservation de l’environnement, nous devons utiliser cette source d’énergie qui doit être à la portée de nos compatriotes. Le gouvernement a proposé dans la loi des finances une mesure qui permet d’acheter le gaz sans TVA. Donc la TVA ne sera plus perçue sur le gaz. Cette mesure a été saluée par exemple par les honorables députés. En dehors de ça, nous avons parlé des casques. Les casques que nous portons quand nous sommes sur les motos, les zémidjans. Le gouvernement a dit que compte tenu de l’importance de ces casques pour la sécurité, il faut plus percevoir non seulement la TVA mais toutes taxes à l’entrée pour ces casques-là. Cette mesure que les députés ont saluée également. En plus, le gouvernement au nombre des mesures, a suggéré qu’il y ait une taxe qui permet à l’ensemble des Béninois de contribuer au financement de la santé de tout le monde.

Cela a été salué aussi par les honorables députés. Mais au nombre des autres mesures qui ont été prises et qu’on pourrait citer, je dois dire qu’au niveau de l’importation des intrants agricoles, des mesures existaient et permettaient d’exonérer, la mesure a été reconduite comme par exemple tout ce qui concerne le matériel informatique. Tout ça a été reconduit. Mais nous sommes allés au-delà parce que nous nous sommes dit qu’il ne faut pas seulement exonérer le matériel informatique monté. Je crois qu’il faut également exonérer les pièces qui concourent à la fabrication, au montage de ces matériels de manière à ce que les investisseurs, des Béninois, nos compatriotes, soient incités à faire du montage de ces matériels dans notre pays. Cette mesure a été également proposée dans la loi des finances. Nous avons également trouvé que les emballages posent problème dans notre pays. Beaucoup d’investisseurs viennent dans notre pays dans l’agroalimentaire mais n’ont pas la possibilité d’avoir les emballages locaux. Il faut donc importer et importer tout le temps. Donc la loi des finances a prévu une mesure qui permet de promouvoir les entreprises qui fabriquent des emballages dans notre pays. Et dans les discussions, nous sommes allés pour dire qu’il faut privilégier les emballages biodégradables qui ne vont pas donc s’accumuler comme nous en voyions des sacs en plastique et des sachets partout de manière à ce que ces emballages qui seront fabriqués dans notre pays qui permettent à toute la population non seulement de combler les besoins mais également de ne pas avoir des problèmes de santé par la suite. C’est autant de sujets sur lesquels, nous avons échangé avec les honorables députés et ce n’est pas terminé, nous suivrons à la prochaine séance des députés sur les amendements».

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