Marie-Elyse Gbèdo se préoccupe des conditions de réinsertion des prisonniers

« On a confectionné le budget sans tenir compte des démembrements juridictionnels qu’on avait. Ce qui fait que le ministère a été un ministère pauvre, vraiment pauvre qui continue d’être pauvre.

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Mais on se bat pour que tous les projets en chantier, puissent trouver leur faisabilité. Il y a beaucoup de choses en 2013. Je peux prendre un volet qui est notre talon d’Achille, la prison. Tout le monde crie, en disant que les détenus ne sortent pas, nos prisons sont engorgées. Mais le projet pilote que nous avons cette année, c’est de pouvoir aider les détenus à la réinsertion, parce qu’il y a un volet de cet aspect que vous ne nous aidez pas à vulgariser. C’est qu’on fait tout pour les faire sortir, ce qu’on a expérimenté cette année et la bonne majorité refuse. Pourquoi ils refusent ? C’est seulement parce que quand ils sortent, ils n’ont pas de structures d’accueil, ils n’ont plus de famille, ils n’ont pas de travail. Leur seul lieu de refuge aujourd’hui, demeure toujours cette prison qui est décriée »

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