Passage des ministres devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale

 

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Le Ministre de l’agriculture se défend

«  Les députés sont dans leur rôle, contrôler l’action du gouvernement et réguler les dépenses publiques. Il faut dire que le budget de l’agriculture est évalué à près de 57 milliards, soit un accroissement d’environ 13% par rapport à 2012. Les députés l’ont approuvé et ont même estimé que ce n’est pas suffisant pour relancer le secteur agricole dans notre pays puisque la sécurité alimentaire n’est pas à négocier. Les députés sont revenus également sur la production cotonnière. Vous savez dans quelle condition nous avons démarré cette campagne, ils ont été unanimes qu’on n’a pas gagné le pari. Il faut les usines agro-alimentaires, celles de Kpomassè, Natitingou, Zakpota, Parakou et autres soient gérées dans un partenariat public-privé. C’est dire que les députés suivent de très près ce que le gouvernement fait. Cette année, nous n’avons jamais vu une pluviométrie pareille. Le gouvernement béninois a pris des précautions. Aucun franc des finances publiques n’est rentré dans cette campagne cotonnière puisque nous avons fait un montage institutionnel, on a monté un plan global de financement de la campagne cotonnière. La Boad avec un consortium de banques, près de quinze banques qui ont prêté l’argent, ce n’est pas le budget général de l’Etat car le coton s’autofinance, donc ça fait 82 milliards. Aussi nous sommes allés à une emblavure de près de 350 miles hectares, c’est extraordinaire. Pour aller à une bonne production cotonnière, il y a les emblavures et la productivité. Cette année on s’attend à une production record ».

Le budget du ministère du commerce connait un accroissement d’environ 28,92%

La ministre Sofiath Onifadé Baba Moussa a défendu son projet de budget 2013 le lundi dernier devant la commission budgétaire à l’Assemblée nationale. Selon une présentation faite aux députés, le projet de budget gestion 2013 du ministère de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises s’élève à environ 11 milliards 760 millions contre 9 milliards 121 millions en 2012, soit un taux d’accroissement de 28,92%. Selon les explications fournies par la ministre du commerce, cette augmentation vise à renforcer les actions dudit ministère en vue de l’atteinte de l’objectif principal qui est de promouvoir le développement de l’entreprise et de l’initiative privée. Le projet de budget de ce ministère se répartit entre les quatre principaux programmes du ministère. Il s’agit du programme de développement des Pme et du secteur privé, du programme de développement industriel, du programme de développement du commerce et enfin du programme administration et gestion des secteurs. Une vingtaine d’actions importantes est prévue pour l’année 2013. « Ce budget va nous permettre de renforcer nos différentes actions en vue de l’objectif global du ministère. Nous avons parlé de plusieurs actions, surtout les actions phares dont la mise en œuvre de la phase pilote du projet d’opérationnalisation des mesures contenues dans la charte des Pme-Pmi, la poursuite de la viabilisation de la zone franche industrielle de Sèmè-Kpodji, on va continuer par appuyer le programme de la transformation dans la filière ananas, l’organisation matérielle de la foire de l’indépendance, la remise à niveau des entreprises va connaitre plus d’efforts ».

Lambert Koty défend son budget

Le ballet des ministres du gouvernement du Dr Boni Yayi a repris depuis le lundi dernier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Plusieurs ministres ont planché hier au parlement dont le ministre des travaux publics et des transports Lambert Koty, qui a défendu son projet de budget pour la gestion 2013 qui s’élève à environ 57 milliards de francs CFA. Au terme des travaux, il a expliqué comment son projet de budget 2013 a été défendu devant cette commission budgétaire. Parmi les grands dossiers abordés, figurent l’entretien des pistes, notamment le programme Pastr (Appui au sous secteur transport rural) appuyé par la Danida, l’Union Européenne et les Pays-Bas. Il y a aussi la réalisation d’études, l’aménagement et le bitumage de plusieurs routes, la réalisation d’ouvrages, notamment les ponts, dalots, le bitumage et l’entretien. Le ministre Lambert Koty a parlé également de la réalisation d’ouvrages, les services des transports et la mise en œuvre des recommandations. « Les propositions budgétaires ont été faites afin de poursuivre et d’achever les différents chantiers en cours et de doter notre pays d’infrastructures routières, ferroviaires, aériennes et de services de transport adéquats et performants afin de lui permettre de jouer efficacement le rôle de pays de transit que lui confère sa position géographique privilégiée par une planification plus ou moins équilibrée des ressources entre les différentes régions » a déclaré le ministre Lambert Koty.

Plus de 115 milliards pour l’enseignement maternel et primaire

Au titre de l’année 2013, le budget de ce département ministériel stratégique s’élève à 115.626.919 milliards de francs CFA pour 2013 contre 107.664.807 milliards de francs CFA en 2012, soit une augmentation de 6,89%. A en croire les explications du ministre, près de 70% de ce budget sont consacrés au payement des salaires. Selon ses propos, à vue d’œil le budget est élevé mais la grande partie est destinée au traitement du personnel. Cette année, en ce qui concerne le PIP du Memp, il a diminué de façon globale en termes absolus et est d’environ 11 milliards entièrement fournis par le budget national contre 16 milliards environ l’année dernière. Ceci traduit la volonté de l’Etat d’investir dans le sous secteur de base de l’éducation et de surcroit la formation des ressources humaines de demain. «Malgré les difficultés auxquelles nous faisons face, l’enseignement maternel et primaire est entrain d’avancer» a déclaré Eric N’Dah. Toutefois, le ministre Eric N’Dah clarifie «Sur 72 syndicats que comptait ce ministère, aujourd’hui nous avons dialogué et nous avons pu réussir à ramener ces syndicats en 10 entités. C’est à eux alors de répercuter les négociations à la base. Aujourd’hui, ils ont soulevé un autre problème, celui de l’abrogation d’incitation à la fonction enseignante, le gouvernement a dit, je reconnais cela mais nous n’avons pas encore de moyens pour répondre positivement à votre requête. Nous voudrions humblement leur dire de nous comprendre et attendre fin 2014 pour rouvrir le dialogue et voir comment prendre en compte cette nouvelle requête».

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