Le discours de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Bénin, à l’occasion du Prix Nobel de la Paix décerné en 2012 à l’institution qu’elle représente, nous a donné l’occasion de réfléchir sur le rôle de la Liberté et de la Paix dans la construction d’une Nation, d’un continent, dans la construction de l’Avenir. Dans ce discours, une «invitation à poursuivre l’œuvre de Paix et de Justice», Madame Françoise Collet nous exhorte à jeter un regard critique sur le passé, avec gratitude, fierté et humilité, tout en restant concentré sur notre rôle de défense des valeurs de Liberté et d’Action citoyenne, notre engagement pour le Futur. Cette chronique est donc un hommage à l’œuvre de construction européenne, un exemple pour le monde, désormais reconnue par le Nobel, une œuvre qui doit nous guider dans nos propres initiatives de construction du Futur… Ensemble!
Un Credo à retenir : «C’est l’Homme qui a de la valeur»
Evitons les courses solitaires pour l’argent ! Un milliard de francs restera un milliard quand on est seul ! Par contre, un milliard + Engagement de Service + Construction de l’Avenir ensemble = Richesses à partager ! Avant de redistribuer, il faut pouvoir créer la richesse!
A l’origine, une Vision…
Nous parlons de vision, en termes de Leadership et non une vision en terme mystique ou religieuse. C’est comme répondre à l’appel que nous avons déjà évoqué dans nos propos sur le Service Citoyen. (Voir aussi notre chronique publiée en 2010 : «La Lumière et la Rose, nécessité d’une Vision et précisions sur l’Amour» pour la cohérence des propos)!
…La nôtre
Les rapprochements transnationaux comme l’Europe, créent désormais entre les habitants de la planète un «Monde des Gens» au lieu de l’ancien «Monde des Nations», rapprochant les peuples sans aucune limites étatiques, faisant de nous des «Citoyens sans Frontières», parce que les «vielles barrières frontalières» sont abolies par la circulation de l’information et des biens, réduisant le monde en un village planétaire global.
Le développement de la compétition internationale et du capitalisme tendent à réduire l’homme au rang de bête de somme pendant que des dérives de tous genres sont observées dans nos «sociétés complètement démoralisées» notamment chez les jeunes apeurés par des lendemains incertains face aux affres de la mondialisation.
Une Réponse… L’Avenir à construire
Face à tous ces bouleversements qui sont déjà intervenus ou qui s’annoncent, nous devons agir, au lieu de rester impavide, tel un spectateur devant la première d’un chef d’œuvre shakespearien : «To Change or Not To Change? That is the question!»
Il revient à la société civile, notamment aux jeunes, de relever le défi. Nous allons le faire ensemble ; car «ensemble tout devient possible». Nous allons le faire en nous donnant (collectif inclusif) une leçon de courage et de détermination. Retenons cette leçon et croyons maintenant au progrès.
La devise olympique résume bien nos propos : Commencer par aller plus vite (1), pour être plus fort (2), afin d’aller plus loin (3)… Ensemble.
Madame Françoise Collet nous a affirmé, en citant la Secrétaire d’Etat Hilary Clinton : «Si tu veux aller vite, vas-y seul ; mais si tu veux aller loin, allons-y ensemble»! En la remerciant pour cet enseignement qui nous a parlé, nous tenons à lui réaffirmer qu’on peut réussir une synthèse intégrative entre les deux propositions, car la vie n’est pas souvent facile, et l’on est parfois confronté à des «choix impossibles», qui ne laissent de place à aucune compromission, sauf si on sait faire la synthèse, pour ne rien laisser tomber (il se briserait, ce qui est dommageable), ni oublier personne (ce serait nous appauvrir que d’occulter un apport)! Ainsi, nous pouvons réaffirmer à notre tour ceci: «Nous avons commencé par aller seul pour aller plus vite, car le temps nous était compté ; maintenant, avec l’impulsion du départ (voir la Dynamique du Changement), nous pourrons poursuivre la route en cheminant ensemble car le chemin est désormais balisé et que nous comprenons mieux le sens de notre engagement, servir en ayant confiance en nos capacités»!
Un grand auteur nous enseigne que «ce qui compte le plus ce n’est pas la destination, mais le parcours»! Ce qui compte le plus ce n’est pas comment on est arrivé, mais plutôt comment on a cheminé… Le plaisir d’Agir, la passion de vivre, la fureur de réussir (sans la rage de vaincre) et l’envie de nous dépasser, l’envie d’être ensemble et l’envie de partager. Voilà, notre motivation.
Il faut parfois commencer seul pour mieux rassembler, durablement!
Choisir un chemin ne doit pas nous interdire l’accès à tous les autres ! Ce n’est pas parce qu’on a commencé à cheminer seul, qu’on ne pourra pas poursuivre la route ensemble! Car, il y a plusieurs voies pour atteindre un même but.
Agir seul ou ensemble?
Tout dépend du commencement et de la fin, les deux n’étant pas liés, sauf par le parcours. Le plus enrichissant, c’est donc le parcours. C’est la somme de nos expériences, notre vécu.
Si nous sommes tombés, nous avons pu nous relever, l’un l’autre, parce qu’ensemble. Parce que nous étions sur des chemins à découvrir, avec leurs embûches ; parfois il fallait les créer. Et lorsque nous aurons réussi, ceux qui nous ont suivi, malgré tout, malgré nous, malgré eux parfois, peuvent désormais être fier, parce qu’ils ont fait partie de cet «ensemble pour aller loin», parce qu’ils ont cru au «seul pour aller plus vite»!
Cela ajoute à notre capacité à cheminer ensemble sur de nouvelles routes, pour de nouvelles actions, pour de nouveaux défis à relever, et à réussir!
Agir pour demain, c’est agir ensemble, même s’il faut
parfois commencer seul!
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