Enfin un petit marché de friperies pour les vendeurs de vêdoko et environs

 

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(Les bénéficiaires sous le coup de la mévente) Désormais, les vendeurs à la sauvette des environs de Vêdoko, Akosombo et Agla bénéficient  d’un mini-marché. Une initiative louable mais qui n’est pas sans inconvénients sur le chiffre d’affaire des vendeurs.

La lutte contre la vente à la sauvette dans les feux tricolores de Cotonou et aux grands carrefours a connu une avancée. Et ce,  notamment  dans les feux tricolores et grands carrefours de Vêdoko, Stade de l’amitié, Akosombo et environs. Carrefour   akosombo, on est dans la ville de Cotonou ce mardi 11 décembre 2012. Il sonnait  environ 18h 00. Sur le  trottoir qui longe l’axe Cotonou-Godomey, aucune trace du tohu-bohu des vendeurs ambulants ordinairement observés, notamment les après-midi. Mais chose curieuse, une banderole nous oriente. «Votre marché  de friperie est transféré à sètovi au sens opposé de la rue qui mène à Agla…» peut-on y lire. Par curiosité, cap alors sur ce nouveau lieu de transaction. Il est  18h 30. Les vendeurs de chemises, Jeans pantalon, chaussures… d’ordinaire alignés sur les artères et parfois entre véhicules et motos, en attente du retour du feu vert pour poursuivre leur route, sont plutôt éparpillés sur un site récemment inondé, en face d’une maison de production audio-visuelle bien connue au Bénin.  Il s’agit bel et bien du nouveau site de la friperie regroupant les vendeurs de vêdoko et environs, essentiellement composés d’étrangers. «Je suis venu du Mali  depuis trois ans et je vais au Nigéria pour acheter ces vêtements que je revends ici», a confié un vendeur qui, il y  a quelque mois, se faufilait, au péril de sa vie, entre véhicules et motos pour exposer ses produits. Cependant, Si  l’initiative semble louable, les bénéficiaires contraints de se soumettre à cette décision au risque d’être réprimés,  se plaignent par ailleurs de la mévente. «Le site est dans un coin et personne ne fait tout de suite attention à nous. Et surtout, on n’a pas le droit de rester au bord de la voie», se plaint, un autre vendeur. Malgré la mévente, les grincements de dents des vendeurs, et quelque soit le son de cloche, on peut déjà louer l’initiative en espérant qu’elle soit pérenne dans le temps.

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