Le trompettiste, compositeur et chanteur d’origine béninoise, Eric Yovogan alias EricAmour, vient de signer son deuxième album. ‘’Elavagnon’’, l’œuvre a été officiellement lancée le dimanche 09 décembre 2012 dans la cour du complexe Yes Papa à Cotonou.
Et de deux pour EricAmour. Eric Yovogan, à l’Etat civil, l’artiste est revenu sur le marché discographique deux ans après son premier album «Merci Seigneur» sorti en 2010. Il y est avec un nouvel album, ‘’Elavagnon’’. Une compilation de dix titres. A travers quelques uns de ces morceaux exécutés en live, l’artiste a séduit son public le dimanche dernier à Yes Papa, lors du lancement officiel de l’œuvre.
Sur cet album, Eric prône l’amour. Car pour lui, celui qui aime son prochain ne cherchera pas à lui nuire. Et l’amour se trouve être la première règle de bonne conduite de la vie.
Très attaché à la culture de son pays, le Bénin, la majorité des chansons de cet album sont composées en fon et en mina. Plus, elles sont arrangées dans des rythmes traditionnels béninois tels le Agbaja, le kpanou houn, … Tout comme sur le premier album, Eric travaille ces rythmes pour leur donner d’autres couleurs musicales plus harmonieuses sans pour autant se détacher de l’identité traditionnelle. Toutefois, l’artiste ne s’est pas empêché d’offrir aussi à ses fans, quelques minutes de Salsa et de High life.
Avec cette deuxième production phonographique, EricAmour confirme l’une de ses ambitions à travers la première. C’était entre autres, dans le but de démontrer que le musicien est aussi un artiste. «Mon album, c’est pour prouver qu’un musicien, c’est aussi un vrai chanteur» (Cf 23/02/2011). Car, a-t-il expliqué «Aujourd’hui, dans le monde musical au Bénin, les gens pensent que les musiciens ne sont pas chanteurs alors qu’ils le sont plus que les chanteurs eux-mêmes. […] C’est le musicien qui “habille’’ le chanteur.» Et pour donner une autre preuve de ses talents, Eric évite les programmations sur ses disques.
Professionnel autodidacte
Batteur au départ, Eric Yovogan a commencé ses premiers pas de trompette dans la chorale de la paroisse saint Samuel à Cotonou. Il a commencé par jouer la trompette plus précisément en 1996. Après des notions de base avec son maître Nicaise Mahoulinkponto, le jeune homme à l’époque entreprend des recherches personnelles. Il lit beaucoup les livres de musique, se lance dans les copies de morceaux, avec l’aide de piano qui lui permettait au départ de déchiffrer les notes. Avec cet engagement, ses expériences dans sa chorale et son passage dans le groupe de musique de variété, «Symbiose», il se révélé aujourd’hui un des plus célèbres trompettistes de la place. Il est depuis 2006, membre du groupe Gangbé Bras band reconnu jusqu’à ce jour comme un rassemblement des professionnels des cuivres. Au-delà de tout ceci, ses albums ont aussi le but d’aider les trompettistes en herbe à trouver de la matière pour s’exercer.
Laisser un commentaire