La tragédie malienne: de la dépossession du peuple au « droit naturel à la légitime défense » à la légitimation du MNLA

« Wudu Fadimba, Mòh Myi Y-ka Wudu Fadin Faàh, Do-ta Byi Kin (Quiconque se prive de ses moyens de protection, ouvre grande la porte de sa forteresse à tous les dangers) ». Voilà, pour tout dire, la grammaire fondamentale en irénologie au Mandé.

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À travers récits et chants des historiographes de l’époque impériale, ses règles voulant que la guerre  fût considérée comme une véritable pathologie sociale, devant être éradiquée par des mesures préventives propres à la société exposée à d’éventuelles agressions sont, sans contredit depuis 1236, date amorçant l’apogée de l’Empire du Mali par proclamation de la grande « Charte Kurukanfuga », inculquées à tous les descendants du prestigieux État ouest-africain.  Si Alpha Oumar KONARÉ (1992-2002) et Amadou Toumani TOURÉ (1991-1992 puis 2002-2012) n’ont pas suivi l’ensemble de ses règles prescriptives dans la gestion calamiteuse qu’ils firent de la question touarègue en République du Mali, c’est bien moins par ignorance que par manque patent du sens de l’État.

    Ancrés qu’ils étaient dans leur intime complicité machiavélique à se passer mutuellement le pouvoir présidentiel, ils ont, sans état d’âme, désorganisé, déstructuré et dépouillé l’armée malienne des capacités de défense de l’intégrité du territoire que lui avaient donné leurs prédécesseurs à la présidence du pays de 1960 à 1991. En conséquence, Ils ne peuvent pas ne pas être tenus directement responsables de la perte, du 30 mars au 1er avril 2012, de pas moins des 2/3 du pays aux mains des bandes armées du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et de leurs complices islamistes semant, depuis le 17 janvier 2012, la terreur et la désolation parmi la population dans la partie Nord du pays criminellement occupée.

    Le bouleversement politique involontaire, survenu le 22 mars 2012 en réaction contre l’irresponsabilité avéré d’Amadou Toumani TOURÉ (ATT) dans son patentage de la crise qui affecte le Mali était, à n’en point douter, destiné à corriger, militairement, le bidouillage satanique qu’il fit du problème touarègue en vue de conserver le pouvoir au-delà de son mandat présidentiel (1992-2012).

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Il y a donc lieu de s’inscrire ici en faux contre la fable racontée par un certain Philippe PERDRIX (du Journal créé en 1960 par Jacques FOCART (1913-1997) « Jeune Afrique ») au « Journal Afrique » du mardi 11 décembre 2012 à TV5. Contrairement aux commentaires mensongers du journaliste français à la suite de la démission de Cheick Modibo DIARRA, si les  tombeurs d’ATT du  « Comité National pour le Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l’État (CNRDRE) » n’ont pu jusqu’ici administrer une correction militaire destinée à rétablir l’intégrité du territoire et mettre ainsi fin aux crimes de guerre du MNLA et à ceux de leurs complices, c’est surtout en raison des manœuvres dilatoires des maîtres actuels de la CEDEAO.

Prompt qu’ils sont à servir les intérêts des Euro-occidentaux les ayant mis au pouvoir dans des États africains par fraude ou par coup d’État électoral, ces dirigeants sont, sans conteste, autant braqués contre le CNRDRE, déterminé à  ne pas se laisser cavalièrement dessaisi, au profit des complices d’ATT, de toute responsabilité dans la résolution de la crise malienne, que contre le capitaine SANOGO, A Y. ayant déclaré le 26 mars 2012 que : « Tout est négociable à l’exception de l’intégrité du territoire national et de l’unité de notre pays ».

    Pour dissiper tout doute à ce sujet, qu’il suffise  de fournir des exemples de ces manipulations méphistophéliques ayant, pas moins de huit (8) mois, figé l’ardeur du CNRDRE et des Forces maliennes à reconquérir l’intégrité du territoire :

  • l’ultimatum du 29 mars 2012 qui a été lancé contre le CNRDRE, l’enjoignant de restaurer l’ordre constitutionnel, pour ne pas dire rétablir le régime extrêmement corrompu d’ATT, sous peine de sanctions;
  • la punition collective infligée au Peuple malien par embargo total du 2 avril 2012;
  • la tentative irrationnelle du 30 avril et du 1er mai des bérets rouges de réinstaller violemment le système ATT  honni par la majorité de la population et,
  • l’apothéose de tous ces maquignonnages perfides, le blocage, aux ports de Dakar et de Conakry, des cargaisons d’armes du Mali, ordonné depuis le 16 juillet 2012 par les dirigeants actuels de la CEDEAO, pour empêcher l’armée malienne d’exercer personnellement le « droit naturel » du pays à la « légitime défense »;
  • On n’oubliera pas non plus de mettre au compte des manœuvres dilatoires des dirigeants de la CEDEAO, le fait que, le 5 septembre 2012, Dioncounda TRAORÉ, ayant trouvé en Alpha Oumar KONARÉ un conseiller fiable, se soit empressé de répondre favorablement, à la très grande satisfaction d’Alassane OUATARA, mais au mépris de l’avis du Parlement et du Peuple maliens, aux exigences exprimées par Jean-Félix PAGANON, « Représentant spécial de la France au Sahel », qui ne manqua point d’audace à fulminer, devant les dirigeants de la CEDAO, l’impatience du président François HOLLANDE d’engager la crise malienne dans la spirale de l’intervention des « Forces militaires internationales », etc..

    À bien considérer cet empressement, force est de constater que Dioncounda TRAORÉ  n’a nullement, à l’instar d’ATT et d’Alpha Oumar KONARÉ, intégré avec fruit la leçon grammaticale ancestrale précitée. Cela est d’autant plus vrai que la requête d’intervention qu’il adressa, en la circonstance, à Alassane OUATARA, fut transmise par le Secrétaire général de la Présidence malienne, Baba BERTHÉ, dans les termes suivants : « Le Mali est en danger et ce danger est un danger transfrontalier. Sa gestion va au-delà de la capacité de l’État malien ».

    Ces propos de l’Envoyé spécial du Palais de Koulouba à Abidjan seraient raisonnables, si la dernière phrase avait été reformulée, pour signifier énergiquement à OUATARA, A., sans pour autant faire entorse aux règles diplomatiques, que : « Le Mali est en danger et ce danger est un danger transfrontalier. Sa gestion » EXIGE QUE LA CEDEAO LÈVE LES MESURES DU 16 JUILLET 2012 RELATIVES AU BLOCAGE DES CARGAISONS D’ARMES DESTINÉES À L’EXERCICE DU « DROIT NATUREL » DU MALI  « À LA LÉGITIME DÉFENSE ». Cette reformulation, il faut en convenir, aurait sans doute permis d’affranchir Dioncounda TRAORÉ de l’image, extrêmement corrosive, d’une « personne n’ayant pas la stature d’un chef d’État » que l’attitude de Blaise COMPAORÉ et d’Alassane OUATARA, se comportant en tuteurs du Mali, contribuent malheureusement à nourrir.  

    Certes nous dira-t-on aujourd’hui, pas loin de six (6) mois après, que ce blocage a été levé le 2 décembre 2012  pour permettre au Mali d’avoir enfin accès aux armes indispensables à la reconquête des Régions aux mains des criminels. Ces dires annonciateurs de la fin des mesures de la CEDEAO prises en contravention des principes énoncés au « Chapitre VII » de la Charte des Nations Unies, ne sauraient cependant faire oublier la gravité de l’hostilité manifeste des dirigeants actuels de la CEDEAO à l’égard du Mali. Comment dans ces conditions permettre, même en piètre stratège, l’intervention en sol malien des Forces armées recevant des ordres de ces dirigeants, dont certains ne s’embarrassent pas, comme la France, d’héberger et d’accommoder des criminels de guerre du MNLA qui constituent, à n’en pas douter, la bande la plus dangereuse, pour avoir mis le feu au Mali le 17 janvier 2012 au nom d’un droit à l’autodétermination d’une population touarègue minoritaire dans l’Azawad et dont il est loin, on le verra, d’avoir reçu un quelconque mandat d’enclencher une lutte pour l’indépendance.

    En ignorant dans son message l’exigence précitée qu’on aurait voulu Baba BERTHÉ porter à la connaissance de OUATARA, A. et en récidivant, le 24 septembre 2012, dans une  requête officielle adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban KI-MOON, afin que le Conseil de sécurité autorise l’intervention d’une force militaire internationale pour aider l’armée malienne à reconquérir les  trois Régions (Kidal, Tombouctou et Gao) aux mains des bandes islamistes armées, Dioncounda TRAORÉ n’a pas fait moins qu’ inspirer Cheickh Modibo DIARRA qui, avant d’être déchu de la primature le 10 décembre 2012 avait,  dans son appel au secours relayé par le « Monde diplomatique » du 29 novembre écoulé, imploré les Occidentaux et, prioritairement, la France, à intervenir militairement au Mali.

Cette inspiration, il faut en convenir, est pernicieuse dans la mesure où elle donne licence à tous ceux qui, animant leurs conversations par des médisances les plus perfides proférées contre l’armée malienne et le CNRDRE, souhaitent les  déposséder, le Peuple malien avec, « du droit naturel de légitime défense » octroyé par l’article 51 du Chapitre VII de la Charte de l’ONU et, du coup, ouvrir la voie, il faut le redire ici, à la légitimation de la bande la plus dangereuse pour l’intégrité du territoire malien, le  MNLA, par enlisement de la crise territoriale.

LA DÉPOSSESSION DU PEUPLE MALIEN « AU DROIT  NATUREL DE LÉGITIME DÉFENSE »

    Le « droit naturel de légitime défense » de la République du Mali et, partant, du peuple malien, tire sont fondement dans le libellé de l’article 51 inscrit au Chapitre VII de la Charte de l’ONU. Ce texte encadre juridiquement : l’« Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression ». Fort limpide, l’article 51 ne laisse pas place à la confusion dans l’interprétation. Il est ainsi rédigé :

« Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Les mesures prises par des Membres dans l'exercice de ce droit de légitime défense sont immédiatement portées à la connaissance du Conseil de sécurité et n'affectent en rien le pouvoir et le devoir qu'a le Conseil, en vertu de la présente Charte, d'agir à tout moment de la manière qu'il juge nécessaire pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales ».

    On le voit bien à l’analyse que par ces prescriptions, les rédacteurs de la Charte de l’ONU n’ont pas voulu qu’un État membre de la communauté de droit international, ce qu’est le Mali, soit démuni face à l’agression. Ils sont allés jusqu’à lui donner un « droit naturel de légitime défense » qu’il peut, à sa discrétion, exercer  personnellement ou collectivement. C’est dire qu’en aucun cas, ni sous aucun prétexte, il ne doit être fait obstacle, comme les dirigeants actuels de la CEDEAO l’ont fait, à l’exercice « personnelle » par le Mali d’un tel droit. Ce pays est, de fait, libre de se prévaloir, individuellement ou collectivement, de l’exercice, par la guerre juste, de son « droit naturel de  légitime défense », jusqu’à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU ait pris des mesures pour faire cesser l’agression dont il est victime depuis bientôt une année.

    Le Conseil de Sécurité de l’ONU tardant à prendre ces mesures, il revient légitimement au Mali d’adopter, conformément aux prescriptions énergiques de l’article 51 précité, l’action nécessaire pour faire cesser l’agression et, surtout, panser les blessures profondes causées à la population malienne tant exilée que vivant dans la partie du territoire criminellement occupée.

L’idéal évidemment seraient que le MNLA et  ses complices Ançar Dine, Boko Harem et MUJAO entendent raison et qu’ils mettent fin immédiatement à leurs forfaits, en restituant les territoires occupés, dans la mesure où la déclaration du 26 mars 2012 du Chef du CNRDRE n’est nullement exclusif de toute négociation « sauf l’intégrité et l’unité du pays ». Si ces groupes, coupables de commission de crime de guerre au Mali persistent à s’enliser dans le crime d’agression perpétré au détriment de l’intégrité du territoire malien, le pays tout entier doit soutenir son armée dans l’exercice du « droit naturel de légitime défense » autorisé par le « Chapitre VII » de la Charte constitutionnelle de l’ONU.

    La question de savoir si le Mali doit exercer individuellement ou collectivement son droit à la légitime défense, devrait être réglée bilatéralement. La direction politique et militaire fort de l’appui de la population malienne doit prévenir à tout prix, par empêchement de la mise en place de la « Mission Internationale de Soutien du Mali (MISMA) » sous la conduite des dirigeants actuels de la CEDEAO, les métastases cancéreuses des expériences malheureuses d’enlisement des interventions d’une force militaire internationale en Haïti, incapacité dans son libre développement, et en République Démocratique du Congo (RDC) en proie, par la médiation du « M23 », au projet satanique d’émiettement des psychopathes de l’exploitation minière.

    Que l’on ne se méprenne pas sur la signification de notre proposition du refus de la MISMA au pays. Elle n’est guère l’expression d’une inimitié envers les peuples amis des pays de la CEDEAO et de l’ONU que d’une méfiance invincible envers des dirigeants actuels de la CEDAO qui, sous prétexte de négociation, ouvrent grande la voie à la légitimation des criminels de guerre du MNLA selon les vœux de la France de HOLLANDE, F., clairement exprimée dans la « Résolution 2071 » du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 12 octobre 2012 que de celle de SARKOZY, N., ayant favorisé l’éclosion d’un MNLA indépendantiste auquel les médias français donnèrent et continuent à donner de la visibilité.

LA LÉGITIMATION DES CRIMINELS DE GUERRE DU MNLA PAR LA NÉGOCIATION AVEC LES AURORITÉS MALIENNES

    D’entrée de jeux, il faut rappeler que dans notre article intitulé « Une solution à la tragédie malienne » publié, en deux temps,  sur le Site de « Médiamosaique » au mois de juillet écoulé à Montréal et dans le célèbre quotidien Haïtien, « Le Nouvelliste », fondé en 1898, à Port-au-Prince au mois d’août 2012, nous attirions l’attention sur le fait qu’il ne faut point faire de confusion entre les bandes du MNLA, instrument de guerre des Services étrangers, et les dignes représentants de la population de l’Azawad dont la chefferie est toujours entre les mains de la famille du grand combattant anticolonialiste touarègue « Oulimenden » FIRUN. Le petit fils de ce noble combattant, Bajan Ag HAMATU est aujourd’hui le député de Ménaka (« Minnaka en Tamachech), la capitale historique de l’Azawad, à l’Assemblée nationale du Mali. Que dire d’un des fils le plus célèbre de la population « Oulimenden », Baye Ag MOHAMED, qui après avoir été « Pionnier », dans son adolescence sous le régime du Président Modibo KEITA (1915-1977), puis député au Mali de Moussa TRAORÉ est, de nos jours, le Maire élu de Ménaka. La connaissance profonde des structures organisationnelles des « Oulimendens » de l’Azawad permet de prouver qu’aujourd’hui, à l’instant où je rédige cet article, les familles de ces deux personnalités dominent le système de représentation traditionnelle propre aux populations touarègues de l’Azawad. Leurs familles dominantes ne soutiendraient pas le MNLA qu’elles considéreraient comme un groupe usurpateur de l’ordre sociétaire traditionnel. 

    Ce rappel était nécessaire pour attirer l’attention sur des réalités de terrain que le nouveau premier Ministre désigné connaitrait mieux que moi. Ayant fait toute sa carrière dans le système politico-administratif du Mali depuis le coup d’État contre le Président Modibo KEITA (1915-1977), il est en mesure de trouver la voie évitant la mise en place, à tout prix, de la MISMA. Si une telle mission fait l’affaire de ceux qui pensent cyniquement, en « Bamanan-Kan (langue des Bamanan) »,  que : «  Ni Do-ka Baàh Ma Sa Do-ka Na Tè Diya  (c'est-à-dire la nécessité de la mise à mort de la chèvre d’autrui pour assurer son festin)», elle n’est pas dans l’intérêt du Mali. Tout au plus, le déploiement des troupes de la MISMA serait l’occasion rêvée pour un Alassane OUATARA de transférer, en sol malien, les mercenaires dont il a fait usage dans la longue guerre putschiste qu’il mena, en Côte-d’Ivoire, contre le régime du Président Laurent GBAGBO. Il les ferait émarger au budget de la MISMA. Ceux-ci, il faut en convenir, n’en seraient que très enchantés, tout  comme le sont des soldats des pays favorisés, comme ceux des pays défavorisés dans le fonctionnement du système économique mondial actuel, se bousculant, exclusivement pour des raisons de lucre, pour être des conscrits dans une des nombreuses « Missions de paix » des Nations unies à travers le Monde.

    À la vérité, la leçon qu’il convient de tirer de l’expérience douloureuse que le Mali traverse, est de ne point déconsidérer ses Forces de défense. Une guerre ne se gagne pas sans le soutien du peuple. Si la négociation est un outil incontournable dans le présent conflit qui nous affecte, elle n’est possible, comme l’a du reste bien souligné le colonel GAMOU, qu’après la cessation de l’occupation criminelle du Nord de la République. En clair, le Mali doit rompre avec la stratégie de légitimation des criminels de guerre du MNLA annoncée, sur proposition de la France, dans la « Résolution 2071 » du Conseil de sécurité et mise en œuvre par le médiateur de la CEDEAO.

Une sortie de crise honorable pour le Peuple malien réside dans son « droit naturel de légitime défense ». Elle n’est donc pas dans la distraction politique orchestrée par la direction actuelle de la CEDAO, mais dans l’initiative des Forces républicaines du Mali déterminées à exercer personnellement ce « droit » dans le respect de la position de la République Démocratique Algérienne dont le régime est, visiblement, la principale cible d’une intervention multilatérale. Le Mali ne  doit donc point faire économie d’une  collaboration militaire étroite  avec l’Algérie pour empêcher l’enlisement ou le cancer de l’internationalisation de la crise. Cette collaboration étroite avec l’Algérie ne signifie pas qu’il faille se priver de la solidarité des États de bonne foi tant au sein de la CEDEAO, de l’Union Africaine que de la communauté de droit interétatique. Au mérite de l’évaluation d’une politique bilatérale conséquente, pourraient donc être associés des États amis à l’exercice par le Mali de son « droit naturel de légitime défense ».

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