Les députés ont entamé depuis la semaine dernière l’examen de la loi corrective sur la liste électorale permanente informatisée (Lépi) en plénière à l’Assemblée Nationale. Sur les 122 articles composant cette proposition de loi, seulement 24 articles ont été débattus et adoptés, sous réserves d’autres articles qui n’ont pas encore été touchés.
Notamment les dispositions des articles 6 et 7 de la proposition de loi, qui parlent respectivement de la composition du COS (Conseil d’Orientation et de Supervision) et du bureau de cette structure chargée de gérer la Lépi. Lors de la séance plénière du jeudi dernier, les députés de l’opposition et leurs collègues de la majorité parlementaire n’ont pas pu harmoniser les points de vue en plénière par rapport à ces questions sensibles. Ce qui a même valu une suspension demandée par le Président de l’Assemblée Nationale afin de trouver un consensus. Parce que les députés de l’opposition, plus précisément ceux de l’Union fait la Nation, réclament la parité au sein des membres composant cette structure, alors que leurs collègues de la majorité n’étaient pas du même avis. Malheureusement à la reprise, c’était le statu quo. Le président Nago a demandé alors de poursuivre l’examen du document sous réserve de ces dispositions à polémiques. On se demande comment vont se comporter à nouveau ce jour les parlementaires par rapport à ces dispositions relatives au COS ? C’est dire que des zones d’ombre et des tensions éventuelles pointent toujours à l’horizon tant qu’une solution définitive n’est pas trouvée à cette situation qui traine depuis les travaux en commission.
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