Bilan de l’année 2012 (partie 3) : coût de la vie, les Béninois ont vu du rouge

Si depuis 2006, la facture de la vie au Bénin, n’a pas cessé d’évoluer, en 2012 elle est devenue presque un peu trop salée pour les Béninois. En effet, Au cours de l’année 2012, celle qui tourne sa page dès demain, point n’est besoin d’être un économiste pour constater la cherté de la vie au Bénin.

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Depuis le premier, jusqu’au dernier mois de l’année, les  plaintes, qu’elles parviennent des populations du ‘’Bénin profond’’ ou des grandes villes notamment, Cotonou, c’est le même son de cloche. Que ce soient les biens et services publics (eau, électricité) ou les produits alimentaires,  les plus utilisés au quotidien par les populations de la classe moyenne béninoise, rien n’a été abordable. Ainsi, le haricot ordinaire,  aliment très consommé par les Béninois surtout des campagnes donc, à faible revenu, a couté jusqu’à 800 fcfa la mesure et le haricot communément appelé ‘’ doyiwé’’ en fon, à quant à lui est allé jusqu’à 3.500 fcfa.   Quant au coût de La farine du manioc (gari), nourriture par excellence des étudiants et des artisans, il est monté jusqu’à 350 fcfa contre 250 fcfa les années antérieures. C’est aussi le cas du maïs ou encore de la tomate. Cette cherté s’illustre  mieux par le coût du carburant, même à la pompe : plus de 500 fcfa le litre. Et d’ailleurs, des études officielles internationales ont démontré combien çà va mal sur le plan économique au Bénin. Ce qui a même valu au pays pendant cette année, la dernière place dans l’espace Uemoa. Vivement que 2012 emporte cette galère.

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